Dans l'église Saint Pierre de Marennes, une grande toile d'Omer Charlet mérite votre attention. Elle représente le martyre de Saint André.
"Le Martyre de Saint André" est une œuvre remarquable tant par sa palette que par sa composition. Elle a été peinte en 1840 et installée dans le transept nord de l'église.
Elle donne une interprétation libre du supplice subi par André, officier de l'empereur romain Galère, converti au christianisme après avoir été impressionné par le courage et la foi des chrétiens qu'il était chargé de poursuivre (un point commun avec Saint-Paul).
Il subit le martyre en compagnie de sa jeune épouse Nathalie (Sainte-Nathalie) à Nicomédie, en 306.
Le groupe principal forme une pyramide avec sur le côté droit les visages du bourreau et des hommes de l'Empereur.
L'un d'eux est penché vers le saint pour l'effrayer en lui détaillant l'horreur du supplice qui l'attend s'il s'entête, l'autre lui désigne de la main la statue d'un dieu auquel il n'aurait qu'à rendre hommage pour être épargné.
Les lignes des bras et des jambes convergent vers la main du bourreau fermée sur le lourd instrument du supplice avec lequel les pieds et les jambes d'Adrien vont être tranchés.
Le côté gauche de la pyramide est formé par le visage du saint et de sa femme.
Elle tient une croix qui paraît fragile comparée au lourd tranchoir saisi par le tortionnaire de l'autre côté de la toile...
Sur le sol, au-dessus du nom du peintre, on voit une coupe renversée, la coupe eucharistique... le vin répandu, sang du christ, est métaphore de celui des martyrs...
Un autre visage douloureux, tourné vers la victime, symbolise la conversion à l'œuvre parmi les témoins de la mise à mort, impressionnés par la force rayonnante du martyr.
Le regard du saint, ignorant les idoles qu'on lui désigne, regarde le ciel. Le visage est beau et confiant, c'est un visage jeune, presque adolescent...
La sensualité du tableau est manifeste. Le drap froissé, les jambes du saint que l'on tient écartées, toute une mise en scène amoureuse et cruelle qui donne à ce tableau sa modernité troublante qui n'est pas sans rappeler la conversion de saint Paul par Caravage
Le saint s'offre tout entier. Son corps athlétique s'abandonne à la violence des hommes et s'ouvre à la tendresse divine.
Au deuxième plan apparaissent, sérieux et indifférents, les hommes de pouvoir. C'est le côté de la toile qui a le plus souffert de l'humidité de l'église. Il s'est dégradé et l'on devine à peine l'empereur dont le visage penché reste dans l'ombre. La restauration récente a réussi à redonner un peu d'éclat à cet arrière-plan.
Sur la droite, bien au-dessus de l'empereur qui reste dans l'ombre, la lumière écarte les nuages, les anges s'apprêtent à accueillir le saint...
Sur ce plat pays charentais, il évoque, à sa manière, la chanson de Jacques Brel :..."Avec des cathédrales pour uniques montagnes"...
Et il est vrai, qu'avec ses 85 mètres, il surpasse bien des tours gothiques (les tours de Notre-Dame de Paris, par exemple, culminent à 69 mètres).
Vauban qui s'y connaissait un peu en architecture (!) a dit de lui qu'il était le plus beau des clochers gothiques de France.
Elevé sur une base carrée, sur laquelle on peut lire la date de construction : 1380, le clocher commence par des étages pleins.
Des ouvertures étroites, fines et élégantes, n'apparaissent que dans la deuxième partie.
Au sommet, les clochetons d'angle prolongent les contreforts et contribuent à l'élancement de la tour vers le ciel.
De la terrasse à balustrade, vous découvrez la petite ville de Marennes.
L'embouchure de la Seudre...
Le pont sur la Seudre...
Marennes et au loin l'île d'Oléron...
La tour a longtemps servi de phare. Des feux étaient alors allumés sur la plate-forme et permettaient aux navires de se repérer dans le passage délicat de Maumusson (ce qui en patois charentais, signifie "mauvais"), entre Oléron et le continent.
Sur les clochetons d'étranges animaux ont trouvé refuge depuis le XVème siècle.
Celui-là qui se couvre de mousse semble sourire. Il est sans doute l'ancêtre de Mickey, si j'en crois ses oreilles!
Cet autre joue les dragons avec sa tête ébouriffée sur laquelle on a du mal à distinguer les yeux, la gueule et le museau...
Au XVIème siècle, pendant les Guerres fratricides, il a assisté, au saccage et à la destruction de l'église par les Huguenots.
Intérieur de la flèche
Il n'en revient toujours pas d'avoir été épargné, lui et son clocher protecteur.
La flèche octogonale percée de petites ouvertures, s'élève avec une étonnante légèreté.
Le soleil et le vent y jouent avec les pierres qui semblent vivre et tourner... C'est un endroit d'une beauté cosmique qui mérite largement l'effort que vous demandera les 289 marches qui y mènent (et qui ne dépaysent pas le vieux Montmartrois que je suis).
Vous verrez sur les pierres, des signatures laissées par des compagnons ou par des visiteurs...
Comme cet insigne du compagnonnage : l'équerre et le compas...
...que nous retrouverons à l'intérieur de l'église pour la suite de la visite!
Et le chef d'œuvre d'Omer Charlet, "Le martyre de Saint André.
Les amateurs d'art asiatique et d'artisanat de qualité connaissent bien Taï Taï, 15 rue André Del Sarte.
Le magasin présente aujourd'hui "Des estampes et des Dieux" une exposition de pièces rares qui mérite une visite:
Hiroshige est à l'honneur avec un tirage limité de vues de Kyoto "Kyoto Meisho Toto Meisho".
Il s'agit d'un tirage limité sur parchemin d'une rare précision.
Plus rare encore est l'exposition de statuettes de bois sculpté, des XVIIIème et XIXème siècles qui représentent des divinités ou des ancêtres.
Le culte des ancêtres est vivant en Chine, inspiré par la pensée confucéenne, il cohabite avec toutes les religions, qu'elles soient taoïste, bouddhiste, musulmane, chrétienne ou.... marxiste!
Dans les maisons, est honorée en bonne place une statuette de bois censée représenter un ancêtre qui marqua particulièrement la longue lignée familiale.
Dans une trappe à l'arrière de la statuette un parchemin plié ou roulé porte le nom des membres de la famille. Il peut y en avoir des centaines.
Sous cette liste un petit sachets mystérieux renferme quelques reliques comme des graines recueillies au pied d'un arbre vénérable qu'aurait pu connaître l'ancêtre, ou de petits cailloux du chemin sur lequel il marchait.
Les plus anciennes statuettes sont pourvues de deux trappes.
La peinture originelle a pali avec le temps.
Quelques unes de ces sculptures ont gardé des traces de couleurs, le rouge sombre, le bleu profond, l'or.
Ces traces de polychromie ajoutent à la poésie et au mystère. Souvent les statuettes vénérées ont été détruites pendant la Révolution Culturelles. Certaines, afin d'échapper au feu, ont été enterrées par leurs propriétaires, gardiens du culte familial. La peinture en été dégradée et curieusement l'oxydation en a coloré d'orangé certaines parties.
Figurent également dans l'exposition des gardiens en armure...
Des divinités protectrices qui assurent notamment la fécondité symbolisée par une mère et son enfant.
Xiao Hua et Pierre Claude qui vous accueilleront, sauront mieux que moi vous renseigner sur les légendes ou les croyances liées à telle ou telle statuette!
Comme celle de ce garnement qui jouait des tours pendables à son voisinage et que son père enferma dans une pagode.
Voilà qui valait peut-être mieux qu'une prison pour mineurs!
Sans connaître les traditions et légendes qui entourent ces personnages sculptés, nous ne pouvons qu'être touchés par la grâce et le mystères qui les habitent... et qui ne demandent qu'à vous émouvoir jusqu'en septembre, 15 rue André Del Sarte, à Montmartre.
Le mois de juin en son commencement n'est certes pas celui d'Apollinaire "Juin ton soleil ardente lyre.. brûle mes doigts endoloris..."
Il fait gris, il fait froid. La Butte se cache dans son manteau de brume!
Dans la nuit du 1er au deux, un spectacle était prévu dans le square Louise Michel. Je ne sais pas si la scène a pu sortir de ses bâches!
Pour le 2.
Du 2 au 7, les photos ne sont pas du jour indiqué. Je serai à Venise où je l'espère la pluie parisienne ne s'invitera pas!
Pour le 3
3. Rue Ronsard. Un heureux qui ne rêve pas encore de smartphone et d'Instagram!
4. Deux petits chiens heureux qui ne pianotent pas sur un smartphone! (square Nadar)
5. Il joue au ballon dans le ciel. (rue cardinal Guibert)
6. L'escalier du Chevalier de La Barre mis en couleurs avec des craies par les élèves de l'école rue Ferdinand Flocon.
7. "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil". C'est Aznavour qui habita Montmartre et qui le chante. Cet homme pensait peut-être que la misère serait moins pénible à Paris?
_8 JUIN. L'influenceuse au travail. Deux pour le prix d'un! (Square Louise Michel)
9 juin. Carrousel avec père et fille. Et soleil!
10 juin. La descente des marches (Sacré-Coeur)
11 juin. La lectrice. Square Louise Michel.
12 juin. La fille aux pigeons. Place Jean Marais.
13 juin. Les 222 marches de la rue Foyatier sont top rudes pour le petit chien!
14 juin. Tristesse place du Calvaire.
15 juin. Je suis beau, ma maîtresse me brosse. Rue Chevalier de La barre.
16 juin. La troupe des petits loups et celle des colverts.
Je mets à jour cet article en y ajoutant des photos de ce mois de juin 2024. On verra qu'aujourd'hui la plantation de simples n'est pas vraiment entretenue. Espérons qu'elle le sera bientôt pour le plaisir de tous!
2017
2024. Sur l'arcade : "Avancer sans voir avec les yeux fermés, avancer sans voir"
2017
C'est un jardin caché dans le passage des Abbesses, souvent inaccessible derrière sa grille cadenassée.
2024
C'est un endroit dont la discrétion vous attire comme le font dans les contes les jardins secrets...
2017
2017
Un beau jour vous tombez pile poil au bon moment, dans le bon créneau. Vous n'en croyez pas vos yeux : la grille est ouverte, le jardin se révèle!
2017
Vous avez pu y accéder par le square Jehan-Rictus, celui du fameux mur des "Je t'aime" sur la place des Abbesses.
2017
2017
Vous découvrez un monde nouveau, à la fois ordonné et sauvage avec des plantes exubérantes qui grimpent sur les murs et s'entrelacent!
Cette terre nouvelle porte le nom de "jardin des Abbesses"...
Un panneau informatif donne un petit cours d'histoire au visiteur et lui rappelle l'importance de l'Abbaye de Montmartre dont il ne resta presque rien après les années révolutionnaires...
Abbaye de Montmartre (abbaye d'en-haut et abbaye d'en-bas)
Si la jeune République de 1789 prit possession des bâtiments de l'Abbaye, ce fut pour la dépecer et la vendre...
On sait qu'il valait mieux alors ne pas être "abbesse" et qu'on courait le risque comme la dernière titulaire, Mme de Montmorency Laval, de finir sur la guillotine!
La vieille femme, sourde et aveugle fut condamnée pour avoir conspiré "sourdement et aveuglément". L'accusateur public avait le sens de l'humour noir.
Destruction de l'abbaye 1794
Les temps changent et la République de 1936, celle du Front Populaire, arracha à la spéculation immobilière qui allait bon train à Montmartre, ce bout de terrain resté sauvage, pour le transformer en jardin ouvert à tous.
Un jardin qui prit le nom des Abbesses!
2017
2024
La bonne idée des jardiniers est d'avoir créé un espace qui évoque un cloître, avec un puits en son centre.
2017
Autour de ce puits, ils ont planté des simples comme on en cultivait dans les monastères qui pratiquaient une médecine naturelle en utilisant les plantes dont on connaissait alors les vertus.
Ainsi trouve t-on dans ce jardin, entre autres plantes bénéfiques, la sauge dont le nom vient du latin "salvare" (sauver).
2017
2024
Céleri perpétuel ou livèche
On trouve encore le céleri perpétuel ou livèche, apprécié pour ses vertus diurétiques et stomachiques...
La véronique
La véronique était cultivée dans tous les monastères et abbayes qui s'occupaient des lépreux car elle était censée cicatriser les plaies. On lui donnait aussi le nom "d'herbe aux ladres" mais on lui préférait celui de Véronique, la sainte femme dont le linge qui avait essuyé le visage du Christ avait guéri l'empereur Tibère de la lèpre.
l'absinthe
Parmi les simples remarquables du jardin des Abbesses, comment ne pas s'arrêter devant l'artemisia absinthium?
L'absinthe était utilisée comme vermifuge et pourtant ce sont des faiseurs de vers comme Rimbaud, Baudelaire ou Verlaine (qui l'appelait "herbe sainte") qui l'apprécièrent sous forme de liqueur qui faisait "voyager"...
Ode à l'absinthe écrite par Musset :
Salut verte liqueur, Némésis de l'orgie!
Bien souvent, en passant sur ma lèvre rougie,
Tu m'as donné l'ivresse et l'oubli de mes maux;
J'ai vu plus d'un géant pâlir sous ton étreinte!
Salut sœur de la mort! Apportez de l'absinthe;
Qu'on la verse à grands flots!
2017
2024
2017
2017
Un habitué, le moineau du jardin des Abbesses qui en apprécie les plantes!
Et on pense à lui comme le montre cette photo de 2024
Les abbesses, si elles pouvaient revenir pour faire un petit tour dans notre époque, trouveraient ici de quoi se purger, se calmer, soigner les petits bobos et parfumer les armoires.
Enfin... disons qu'elles le trouvaient en 2017 mais qu'elles seraient bredouilles en 2024. J'espère qu'avant longtemps, les simples seront de nouveau plantées et que les abbesses trouveront de quoi apaiser leurs maux!
L'Art des Rues peut être agressif, provocateur, insolent et inventif. Il peut être aussi rêveur, poète, mystérieux. C'est à cette catégorie qu'appartient une artiste qui signe pourtant d'un nom peu romantique : "13 bis".
Eglise Saint Merry (juin 2016)
Voilà qu'elle a choisi pour s'exprimer une impasse de Montmartre, parmi les plus paisibles, les plus provinciales.
Il s'agit de l'impasse Marie blanche qui donne dans la rue Constance et la rue Cauchois. Un endroit habité par bien des fantômes qui ne se résolvent pas à disparaître. Copi, Koltès, Souplex, Mac Orlan, Morelli, Cormon...
Quand on avance dans la ruelle, ce qui attire tout d'abord c'est la douceur, le velouté mauve des teintes, la transparence, avant même de découvrir ce qui émerge de cette douceur.
Il s'agit d'une femme mélancolique telle que les peintres aimaient les représenter au début du XIXème siècle. On pense à Ingres sans être sûr de reconnaître le modèle repris pas l'artiste.
Beauté, tristesse, rêverie autour de laquelle se posent des fleurs, des papillons, des oiseaux.
Fidèle à son art, 13bis utilise ces éléments comme des collages surréalistes qui nous laissent libre interprétation.
Autour de la porte d'entrée, la flore devient luxuriante, presque étouffante.
Une porte est invitation à l'aventure, à ce qui se cache derrière elle, rassurant ou inquiétant.
Des sphinx protégeaient les temples d'Egypte. Ici ce sont des chats, divinités sensuelles et vigilantes.
Ils font corps avec la femme que l'on devine sur un divan dans un monde de luxe, calme et volupté.
Et puis notre œil est attiré par un objet mis en valeur, protégé de la profusion de fleurs et de feuillage. C'est une serrure ouvragée, comme celles des secrétaires précieux où se cachaient les lettres secrètes et interdites. Non pas la bonne serrure utilitaire de la porte verte qu'un cambrioleur avisé saurait forcer mais celle qui ne s'ouvre qu'aux rêveurs audacieux
La femme aux chats peut nous aider.
Il faut savoir l'approcher, l'apprivoiser peut-être afin qu'elle accepte que notre main se tende vers son oreille et saisisse le sésame, la clé qui nous permettra d'entrer dans son jardin!
Et je vous avoue que je suis entré dans ce jardin mélancolique où devisaient à l'ombre des grands arbres, Koltès et Copi, Mac Orlan et Morelli...
Montmartre corps et âmes.
Montmartre secret. Nombreux articles sur le street art. Quelques exemples :
N'oublions pas que Montmartre avant la construction du mur des Fermiers Généraux s'étendait sur une partie du IXème arrondissement actuel et que ce quartier en faisait partie.
Quelle animation en 1906! C'est la seule carte postale à ma connaissance de cette rue.
La rue de l'agent Bailly est une des plus étroites et des plus courtes de Paris. Il y eut tout d'abord à cet endroit l'impasse de l'école. En 1877 elle fut prolongée et porta le nom, dans sa partie qui commençait rue Rodier, d'impasse Rodier puis passage Rodier.
En 1899 l'impasse Rodier fut prolongée jusqu'à la rue Milton et devint une rue, laissant l'impasse de l'école vivre sa vie et se protéger derrière une grille digicodée interdite aux curieux.
C'est en 1904 que fut donné à cette modeste artère le nom de l'agent Bailly dont peu de gens à vrai dire sauraient dire qui il fut.
Charles Gaston Bailly (1871-1901) était gardien de la paix de la brigade fluviale. Le 2 novembre 1901, Il tenta de secourir une femme, Emilie Vallée, 38 ans, concierge. On ne sait si elle s'était jetée dans la Seine volontairement ou si elle y était tombée. Ce que l'on sait, c'est que l'agent Bailly n'hésita pas une seule seconde et se jeta dans le fleuve pour la secourir.
C'était au niveau du pont Marie entre l'île Saint-Louis et les quais où de nombreuses barges étaient amarrées. L'homme rejoignit la femme qu'il saisit mais le courant était si fort ce jour-là qu'il les entraîna vers le fond, sous les barges. Le fait divers eut un grand retentissement et l'héroïsme du jeune gardien de la paix impressionna les parisiens. Il fut donc décidé de donner son nom à une rue de la capitale et ce fut cette modeste rue du IXème arrondissement qui fut choisie.
Les 1 et 2, petits immeubles modestes en début de rue.
Le 3
Le 3 :Un harmonieux porche de pierre ferme la cour Saint-Hilaire. Un endroit secret de Paris, accessible aux seuls habitants.
Il ouvre sur une cour pavée ombragée par des arbres, aujourd'hui très recherchée mais qui fut en son temps une cité ouvrière. Les immeubles appartinrent à la famille des Bérard, gros négociants en vins. Dans la première moitié du XIXème siècle, c'était le commerce le plus lucratif, le gros rouge étant l'opium du peuple!
L'ensemble fut construit en 1830 afin d'abriter les ouvriers qui construisaient le quartier à la mode de la Nouvelle Athènes. Quelques ateliers ainsi que des boxes pour les chevaux occupaient le rez de chaussée.
Un clocheton et une horloge ont traversé le temps. Le mécanisme n'a été électrifié qu'en 2001. La cloche est historique puisqu'elle fut fondue par Osmond Dubois, le fondeur de Charles X.
Georges de Feure
Un tel endroit ne pouvait manquer de plaire aux artistes. Certains dont le nom a été avalé par le temps y ont créé sans jamais trouver la renommée, d'autres, ou plutôt UN autre qui a sa place aujourd'hui dans les musées comme représentant majeur de l'art symboliste y a eu son atelier.
Il s'agit de Georges de Feure. Il est avec Mucha un des peintres de la femme, femme-fleur, femme-poison, femme-poésie...
Admirateur de Baudelaire il est comme lui attiré et effrayé par la beauté féminine.
Il a été choisi, pour décorer la façade du pavillon Art Nouveau de l'exposition universelle de 1900.
Il a créé de nombreuses affiches qui sont parmi les plus belles de son temps.
Enfin certaines de ses toiles démontrent s'il en était besoin qu'il fut un vrai peintre, influencé par les courants les plus forts de la fin de siècle, dans la mouvance d'un Toulouse Lautrec.
Le 4 est précédé d'un corps de bâtiment sur rue d'un étage. Des "maisons" y remplacent un ancien bistro. Je me rappelle avoir visité l'endroit quand je cherchais à me loger dans le quartier. Beaucoup de charme et même une cave voûtée de pierres... mais évidemment la lumière y est chiche et les barreaux du rez-de-chaussée ne sont pas franchement gais!
Le 5 protégé par une grille est l'impasse de l'école (qui doit son nom, ô surprise à la présence d'une école dans sa continuité). Elle fut ouverte en 1829 et prit, en 1877 le nom d'impasse Rodier avant de récupérer son nom originel en 1904.
Tout un côté est occupé par l'imposant immeuble (construit en 1905) qui fait quelques efforts décoratifs et possède dans sa cour un édicule charmant.
L'impasse réserve une surprise, avec le 5bis.
En poussant la porte, on découvre une autre courette avec d'anciens ateliers. On y jouit d'un calme absolu dans ce quartier vibrant.
Nous quittons cette impasse pour retrouver la rue de l'agent Bailly.
Le 8
Nous n'avons plus qu'un numéro à découvrir avant la rue Milton...
C'est le 8 bien connu des amateurs d'art qui font le détour pour le découvrir. Il y avait là une vieille menuiserie qui après le départ de son menuisier fut occupée pendant 40 ans par un peintre étonnant et messager de vie, Yvon Taillandier.
Né à Paris en 1926, il mourut en Avignon en 2010 après avoir créé son univers, son pays, le Taillandier-Land où nous sommes invités à entrer sans visa!
Son monde est foisonnant. Les habitants y sont en mouvement, unis les uns aux autres par des tubes en mouvement. Ils pilotent des machines amusantes et vivantes qui participent à leur voyage intérieur. Rien de dur, de cassant, de mécanique mais une fête des voisins autour de totems sympathiques.
Yvon Taillandier a décoré son atelier, donnant à son quartier l'ouverture sur son univers.
Les fresques ont été restaurées et aucun taggeur jusqu'à présent ne les a recouvertes. C'est sur cette fête de l'imaginaire et de la vie que nous quittons cette rue qui porte le nom d'un homme qui n'hésita pas à donner sa vie pour tenter d'en sauver une autre, avec ce peintre qui n'hésita pas à donner son temps et son talent pour permettre à la ville de sortir de sa monotonie et de sa déprime hivernale.
Après avoir ranimé le souvenir des cinémas du boulevard de Clichy, de la place et de l'avenue éponymes, complétons le tableau avec le boulevard Marguerite de Rochechouart (et à proximité).
Il y avait là onze salles dont ne subsiste aujourd'hui en tant que cinéma qu'une seule et unique et précieuse. Quelques unes n'ont pas disparu et ont retrouvé leur vocation théâtrale ou musicale.
Commençons par le 15 du boulevard. Une salle qui a son histoire dans l'épopée musicale de Montmartre. La Gaité Rochechouart.
Nous lui avons consacré un article complet, aussi ne nous répéterons nous pas.
En 1923, le café-concert où ont chanté (entre autres) Mistinguett, Fréhel, Maurice chevalier disparaît dans les flammes. Reconstruit il poursuit sa carrière jusqu'en 1933 où il se métamorphose en cinéma.
En 1941, ses propriétaires en sont dépossédés par les lois d'aryanisation de Pétain.
Le cinéma ne ferme ses portes qu'une année avant de reprendre son activité lucrative, ayant trouvé repreneur trop heureux de l'acquérir à un prix bradé.
Il ferme en 1987. Il devient un magasin CELIO. Aujourd'hui Celio a été remplacé par un bazar qui propose objets et ustensiles pour la maison...
Voisin à un numéro près, se trouvait le Delta Palace, au 17 bis boulevard de Rochechouart sur un espace arrondi que les habitants du quartier appellent encore aujourd'hui, à tort, place du Delta, du nom d'une rue voisine.
Le cinéma a ouvert ses portes en 1925 et les a fermées en 1985 après avoir tenté de survivre en ne projetant que des films indiens, Bollywood surtout. Mais la population indienne n'était pas vraiment proche, plus près de La Chapelle que de Barbès.
Ce qui est intéressant pour les amoureux du passé et les archéologues des détails et des éléments qui survivent sous la "modernité" c'est que le magasin de fripes a gardé la structure et certains décors du vieux cinéma.
Modiano l'évoque en passant dans "Pedigree" : "Nous étions entrés à l'abri du soleil, dans l'obscurité d'une petite salle, le Delta."
65 rue de Rochechouart.
Deux cinémas qui étaient à proximité non pas sur le boulevard mais dans la rue Marguerite de Rochechouart ont été démolis pour laisser place à deux des plus laids immeubles du quartier construits dans les grandes années vandales de Pompidou premier ministre qui trouveront leur apothéose sous sa présidence ave entre autres la destruction des Halles, chef d'œuvre de Baltard.
En 1912 fut inaugurée une salle de music-hall qui fut en son temps, paraît-il "le plus beau dancing de Paris". Le Coliseum Cinéma-Music Hall possédait une belle salle de plus de 1000 fauteuils qui pouvait se métamorphoser en dance floor.
en 1961 l'ensemble fut détruit au profit d'un garage Renault (aujourd'hui remplacé par un super marché) et un immeuble d'habitation massif et sans grâce.
Presque en face, il y eut une autre salle au 66 rue de Rochechouart : le Rochechouart-Pathé qui fut cinéma-brasserie de 1907 à 1956. Il eut le même sort que son voisin de l'autre côté de la rue et il se métamorphosa comme lui en immeuble banal et sans originalité. Je n'ai trouvé aucun document qui permette de transmettre son image évanouie.
Remontons sur le boulevard pour évoquer un des plus vastes cinémas du quartier au 56.
Il s'agit du Palais-Rochechouart.
Il est construit en 1912 dans le style composite des salles de cette époque. Sa riche décoration n'émeut pas les repreneurs qui en 1930 le rénovent façon élégante de dire qu'ils le détruisent pour ériger à sa place un cinéma massif de béton brut dont le seul ornement est une immense verrière.
Sous le nom de Palais Rochechouart Aubert il peut accueillir plus de 1500 spectateurs
En 1969, selon Gainsbourg année érotique, il ne cède pas à la mode des films pornos qui prolonge quelques uns de ses congénères. Non, il cesse son activité de cinéma. Il devient un immense bazar qui bazardera sa camelote pendant plus de trente ans.
C'est en 2000 qu'il est anéanti. Il laisse place à un immeuble d'habitation qui abrite une filiale de Darty. Aujourd'hui Boulanger.
Le Trianon
Le Trianon, 80 boulevard de Rochechouart. Par chance cette belle salle a survécu au grand saccage du boulevard. Un article lui est consacré sur ce blog. Sa carrière cinématographique commence en 1938 sous le nom de Cinéphone Rochechouart. Elle durera jusqu'en 1992. Le Trianon redeviendra un théâtre, Music Hall, une des salles de concert les plus actives de Paris.
Son architecte Cassien Bernard n'est autre que celui du plus beau pont de Paris, le pont Alexandre III.
Non loin du Trianon il y eut au 114 un petit cinéma ouvert en 1933 à côté de la Cigale et qui portait évidemment le nom de Studio La Fourmi!
Il subsista jusqu'en 1986 aussi longtemps que sa voisine la Cigale qui, elle avait abandonné le music hall pour l'écran en 1927.
La façade modern style a été ratiboisée comme beaucoup d'autres dans le quartier. L'intérieur de la salle en revanche a gardé quelque souvenir de son passé de théâtre.
C'est en 1987 qu'elle redevint une salle de concert dont le succès fut immédiat. La Fourmi sa voisine fut intégrée à la salle, faisant mentir la fable. C'est la cigale qui triompha et qui continua de chanter saison après saison après avoir dévoré la fourmi!
Juste à quelques pas de là, 75 rue des Martyrs un autre lieu mythique de Montmartre nous attend.
Il s'agit du célébrissime Divan Japonais, immortalisé par Lautrec et Yvette Guilbert entre autres gloires des années glorieuses du quartier. Un article est consacré sur le blog à cette salle avant qu'elle ne devienne cinéma.
Lorsque les revues ne firent plus recette, le Divan se transforma en "Comédie Mondaine" qui monta des pièces plus ou moins légères et le plus souvent boulevardières.
C'est en 1930 qu'il céda à la mode du cinéma sous le nom de "Nouvelle Comédie Cinéma". Il changea encore de nom en 1980 "Amsterdam Pigalle" allusion aux rues chaudes de la capitale des Pays-Bas. Evidemment il proposait des comédies érotiques avant d'opter pour le porno pur et dur (!)
Il est redevenu salle de concerts en 1992, reprenant en partie son nom de naissance en l'élargissant à tous les pays : "le Divan du Monde" et consacrant sa programmation aux musiques venues de tous les horizons. Une belle renaissance.
Puisque nous sommes rue des Martyrs, continuons à grimper jusqu'à la rue La Vieuville, là où elle s'achève depuis le début de son ascension au chevet de Notre-Dame de Lorette.
Un peu à gauche, au début de la rue rien ne peut nous permettre d'imaginer qu'il y eut là, entre le square Jehan-Rictus et le premier petit immeuble, un cinéma de quartier qui échappait à l'ambiance du Rochechouart nettement érotisée pour accueillir un public familial.
Le cinéma ouvrit en 1939 et ferma en 1960. Il n'a pas connu de métamorphose mais disparut corps et âme, ne laissant de souvenir que dans la mémoire des vieux Montmartrois.
Avec lui s'achève notre promenade sur le boulevard et à proximité.
Nous n'avons plus qu'à jeter un œil sur le plus beau, celui dont la résurrection a été une chance pour le quartier de Barbès. Le Louxor, au carrefour Rochechouart, Magenta, La Chapelle dresse ses disques solaires dans le ciel bleu ou gris de Paris.
Il commence sa carrière en 1921 et il ne cessera ses activités qu'en 1983.
Il est alors cédé à Tati qui l'utilise comme entrepôt. En 1986, il change d'activité pour muer en discothèque, "la Dérobade" puis "Megatown" pour des nuits gay.
Mal géré, il ferme ses portes et il est laissé à l'abandon. Il se dégrade peu à peu dans une déchéance qui semble irréversible. C'était compter sans une association très motivée qui pétitionne, rencontre le maire, Delanoé, et obtient que la ville le rachète (2003) pour en faire après 10 ans de travaux, le lieu exceptionnel qu'il est devenu et qui fait de Barbès un pôle culturel du nord parisien.
Il est agréable pour moi de conclure cet article avec cette résurrection alors que nous avons déploré tant de vandalisme et de destruction irrémédiable dans ce quartier que nous aimons.
1er mai. Mickey a perdu la tête (devant le square Louise Michel)
Voilà nous sommes enfin en Mai fais ce qu'il te plaît!
Mais en mai il pleut encore!
Montmartre ruisselle depuis des semaines!
2 mai. Nuit mouillée rue Chappe.
Avec de temps en temps des tombées de lumière, des échappées de soleil qui permettent de croire en des jours meilleurs.
3 mai. Envolée de poulbots rue du Chevalier de La Barre
Des vers d'Apollinaire me reviennent, parmi les plus beaux que je connaisse :
Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolie mais la barque s'éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains?
4 mai. Apollinaire ne saurait aider cet émigrant qui se love dans un rayon de soleil.
5 mai. Le vieil homme et son chien. Un couple uni pour la vie.
6 mai. Couleurs rue du Calvaire.
7 mai. Un couple tragique échappé d'un film de Bergman? (square Bleustein-Blanchet)
8 mai. Les poulbots d'aujourd'hui comme ceux d'hier jouent sur les rampes des escaliers.
9 mai. Le regard du chien.
10 mai. Un enfant contre les grilles.
11 Mai, à voile et à trottinette. (bd de La Chapelle)
12 mai. Ma rue André Del Sarte et son jardin vertical!
13 mai. Rue des Saules. Couple moderne.
14 mai. La lectrice, le chien et le pigeon. Place Dalida.
14 mai. Les réverbères du passage Cottin.
15 mai. La solitude. (Bd de La Chapelle.)
16 mai. La femme aux pigeons. Square Louise Michel.
17 mai. Rue Berthe. Un couple sur la pente montante.
18 mai. Les parapluies à l'assaut!
19 mai. Lectrice en couleur à Monceau
20 mai. Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront.... sous le soleil!!!!
21 mai. Place du Calvaire. Un barbu au coeur tendre.
22 mai: le musicien verbalisé, rue Azaïs.
23 mai. Cours de dessin face au moulin de la Galette, rue Lepic.
23 mai. Un sommeil de pierre. (square Louise Michel)
24 mai. Le clarinettiste et son compagnon place Jean Marais.
25 mai. Une aussi longue attente. Les fans attendent sagement l'ouverture de l'Elysée Montmartre pour le concert de Benson Boone, un parfait inconnu pour le dinosaure que je suis et qui apparemment n'attire que les demoiselles!
26 mai. La main et le museau faits l'une pour l'autre (Square Nadar)
27 mai. Cinq petits canidés tirés par deux humains. Ben Hur inversé!
28 mai. Le bassin des Tritons et ses canards qui reviennent chaque mois de mai.
29 mai. Il a plu de 7h du matin à 23h!!!
30 mai. Soir de pluie après un jour de pluie après une semaine de pluie!
31 mai. C'est par cet escalier secret de l'avenue Junot que le mois de mai se carapate sur la pointe de ses pieds mouillés.
Il y a eu à Paris 70 pour cent de pluie de plus que la moyenne de mai.
Demain je m'envole pour Venise où d'après la météo
Mise à jour en mai 2024 de l'album publié en 2019 et actualisé en novembre 2023
mai 2024
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mai 2024
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mai 2024
mai 2024
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avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
Rue Paul Albert avril 2024
Rue du Chevalier de La Barre avril 2024
avril 2024
Rue André Del Sarte avril 2024
avril 2024
avril 2024
Rue Chevalier de La Barre avril 2024
avril 2024
avril 2024
avril 2024
Janvier 2024
Janvier 2024 chien père Noël!
janvier 2024. Spectateurs.
janvier 2024
janvier 2024
Janvier 2024
janvier 2024
janvier 2024
février 2024
Jésus avait un chien. (Chevet du Sacré-Cœur) (nov. 2023)
Mise à jour de l'album publié en 2019.
Toi et moi en selfie (octobre 23 Nadar)
Le petit curieux (octobre 23 Nadar)
Square de la Turlure (juin 2023=
En route! (rue du Chevalier de La Barre) Nov 23
Bisou (mars 23 square nadar)
L'art d'être grand-père (mars 23 square Nadar)
Bizarre cette manie! (mars 23 Nadar)
Trois dans la rue (mars 23)
Museau impeccable (avril 23 Nadar)
Une glace ça se partage! (avril 23. Nadar)
Une femme, un chien, deux chevaux. (avril 23 rue Cardinal Dubois)
Arrêt tendresse (avril 23 Nadar)
Sieste partagée. (mai 23, allée des Brouillards)
Poil blanc cheveux noirs (mai 23 rue du Mont-Cenis)
Qui se ressemble s'assemble (mai 23 rue du Cardinal Dubois)
Bonheur d'aimer (mai 23 Nadar)
Voulez-vous danser avec moi? (mai 23 Nadar)
Il fait soif (mai 23 Nadar)
Pour la vie (mai 23 Nadar)
Comme un modelage affectueux (mai 23 Nadar)
Nadar. Le cœur sur la main
Place du Tertre
Rue de Clignancourt
Marches du Sacré-Cœur
Montmartre est le pays des chiens heureux! Un square leur est réservé, au plus haut de la Butte, le square Nadar dont le nom nous invite à la photographie!
Square Nadar
Nadar
Nadar
Regards amoureux et confiants. Quelque chose du bonheur.... (square Nadar)
Nadar
Marches du Sacré-Cœur
Un couple à 3! On se prend en selfie et on s'admire! (Marches de la basilique)
Nadar
Nadar
On se parle et on se fait un bisou! (square Nadar)
Nadar
Nadar
Place du Tertre
Pas de raison pour que le petit compagnon ne profite pas du voyage! (rue Norvins)
Square Louise Michel
Square Louise Michel
Un jour de neige. Rue du cardinal Dubois.
Pelouse du Sacré-Coeur.
Nadar
Nadar
Nadar
Nadar
Il est impossible de ne pas rencontrer de chiens à Montmartre. Ils s'y promènent et y jouent avec leur maître ou leur maîtresse venus par ruelles et escaliers pour trouver un peu de nature au sommet de la Butte.
Nadar
Devant le Sacré-Cœur
Square Nadar.
Nadar
Sacré-Cœur
J'ai l'œil détecteur de chats et de chiens.
Les chats plus secrets, plus mystérieux, peu enclins à poser devant le photographe…
Les chiens en confiance et parfois cabots, fiers et heureux d'être là avec l'humain qu'ils aiment.
Place du Tertre. Voilà ce qu'on risque à passer entre les toiles des peintres!
Bon c'est le maître ou la maîtresse qui a des problèmes!
Escalier Paul Albert.
Rue du Cardinal Guibert.
square Nadar.
Escaliers du Sacré-Coeur.
Parfois des personnes âgées cheminent à petits pas avec leur compagnon.
Je souhaite, chaque fois que je les croise qu'elles aient une longue vie et que jamais leur chien ne soit emmené à la fourrière comme il arrive fréquemment après un accident, prélude à l'hôpital et à la maison de retraite.
Pelouse devant la Basilique.
Rue du Chevalier de La Barre.
Je suis toujours ému par les chiens, par leur regard qui expriment leur confiance sans faille, leur amour sans calcul...
Le chien prêt à admirer le lancer de boule de sa maîtresse. Boulodrome rue Becquerel.
Seuls sur les marches. Sacré-Cœur.
square Nadar.
square Nadar.
Le vieux chien promené dans les bras de son maître. Place Emile Goudeau.
Ils sont la fidélité sans limites malgré tous les manquements, les abandons.
Ils croient contre vents et marées qu'il n'y a pas meilleur au monde que leur humain.
Chien amateur de peintures. Place du Tertre.
place du Tertre.
Tant qu'il y aura des chiens, on pourra croire en l'amour!
Même coiffure! Place du Tertre.
Pas de meilleur guitariste que mon maître! Boulevard de Clichy.
On me promène dans un tonneau pour la fête des Vendanges! Rue de l'Abreuvoir!
La chienne aux chapeaux. Place Valadon.
Rue Azaïs.
Chien concierge, rue de l'Abreuvoir
Meeting. Rue du Chevalier de La Barre.
La meilleure place pour gravir la Butte! Square Louise Michel.
Sous bonne garde. Escaliers du Sacré-Coeur.
Deux regards. Rue Caumartin.
Le chien mélomane. Rue du Calvaire.
Attelage tricolore. Rue du Chevalier de La Barre.
Le chien qui vole. Rue du Mont-Cenis.
Sportifs dans la neige. Rue du Cardinal Dubois.
On a les mêmes chaussures! Rue du Calvaire.
Compagnons de misère. Boulevard de Clichy.
Invitation à la danse. Bd de Rochechouart.
Rencontre avec les perroquets. Place Jean Marais.
Aux Champs Elysées!
Cimetière e" Montmartre.
Terminons cette balade avec le chien qui est couché sur la tombe de son maître pour être sûr d'être le premier à l'accueillir et lui lécher les joues le jour de la résurrection!