Une amie m'ayant demandé de jouer les guides chenus pour des étudiantes croates du lycée bilingue de Zagreb, j'ai composé ce parcours que je crois "idéal" pour saisir l'essentiel de notre Butte et peut-être ressentir l'envie de revenir...
Il faut compter deux heures pour le réaliser et pour attraper au vol un peu de cet air montmartrois fait de souvenirs, de fantômes, de réalités...
Le point de départ est le métro Anvers, la station de Guimard avec son décor floral qui fait penser à des mantes religieuses
Nous sommes sur le boulevard de Rochechouart où se dressait la fameuses barrière dite "des Fermiers Généraux" qui entourait paris et dont le franchissement par les octrois ne pouvait se faire qu'en payant des taxes sur les marchandises.
Information qui n'est pas sans importance car elle explique pourquoi, avant la destruction de ces barrières, les Parisiens venaient dans les bistrots de Montmartre où le vin était moins cher, étant donné qu'il n'avait pas eu à payer l'octroi!
En 1860, Montmartre est rattaché à Paris. bistros et bals, entourés de jardins, battent leur plein!
Nous avons devant nous l'Elysée Montmartre et un peu plus loin le "Trianon" et "La Cigale", rescapés plus ou moins estropiés de la transformation spéculative à outrance de Montmartre.
L'Elysée Montmartre était un bal populaire dont les jardins s'étendaient sur un terrain qui irait aujourd'hui jusqu'à la place Saint Pierre. Nous le voyons tel qu'il fut reconstruit en 1897 avec les structures du pavillon de France de l'exposition de 1889 dont Eiffel avait été l'architecte.
La danseuse du fronton est une exilée qui vient du bal Mabille. Il s'agit d'une danseuse de quadrille qui deviendra bientôt le cancan. C'est ici que la danse mythique verra le jour et non au Moulin Rouge qui en revendique la paternité! Valentin le Désossé commence ici sa carrière montmartroise. La Goulue fait partie de la troupe. Toulouse Lautrec nous en donne une vision vivante et humoristique .
A l'Elysée Montmartre (Toulouse lautrec)
Nous empruntons la rue de Steinkerque, encombrée de joueurs de bonneteau et bordée de boutiques de souvenirs made in China!
Nous entrons dans le square Louise Michel par la porte de gauche, juste avant le funiculaire.
Nous prenons l'allée qui serpente et passe devant la Fontaine que les Montmartrois appellent des Innocents mais qui n'avait pas de nom. Elle rend hommage à Rabelais dont une citation tirée de Gargantua est gravée dans la pierre : Mieux est de ris que de larmes escrire.
La suite, comme chacun sait est : Pour ce que rire est le propre de l'homme.
Elle est l'œuvre d'un sculpteur que l'on redécouvre aujourd'hui : Emile Derré (1867-1938).
Anarchiste, pacifiste, il sculpte l'amour et la joie de vivre. Nous le retrouverons plus haut, après avoir atteint la grande fontaine des Tritons de Gasq .
Nous allons sur la droite et empruntons la deuxième allée en escalier sur la gauche.
Nous découvrons le pont rustique qui donne sur une falaise qui abrite un couple d'amoureux enlacés, de Derré. Jadis une cascade l'abritait derrière un rideau léger mais aujourd'hui elle est tarie et le ruisseau qui cascadait jusqu'à la grotte, en bas du jardin, reste désespérément à sec.
Derré qui avait fait scandale en sculptant un monument aux morts de 14-18 représentant un soldat français et un soldat allemand enlacés, connut à l'approche de la deuxième guerre un tel dégoût et un tel désespoir qu'il se suicida
Nous remontons et grimpons jusqu'au parvis du Sacré-Coeur, là où pendant la Commune étaient entreposés les fameux canons de Montmartre. Nous regardons l'imposante basilique dont les parties sculptées sont dignes d'intérêt, mais nous ne nous attardons pas. L'esprit de Montmartre n'est pas au rendez-vous dans cette église, aussi imposante et orientale qu'elle pût être.
Par la gauche, rue Azaïs, nous passons devant le square Nadar et la statue du Chevalier de la Barre. Nous nous arrêtons un instant et enlevons notre béret, ou casquette, ou bonnet, devant ce jeune homme, le chapeau vissé sur le crâne, fièrement tourné vers la basilique.
Ce n'est pas un Montmartrois, mais un gars du Nord, de Valenciennes qui au XVIIIème ne croyait ni en Dieu ni en diable et qui aimait chanter des refrains libertins. Il n'ôta pas son chapeau devant la procession du Saint Sacrement. Il fut arrêté, torturé, on lui arracha la langue, on lui coupa la main et on le brûla.
Il devint pour Voltaire et les libres penseurs, le martyr de l'obscurantisme religieux. Voilà pourquoi, quand se construisit la basilique, les Montmartrois qui avaient gardé le souvenir de la Commune, obtinrent que sa statue fût placée devant la basilique érigée pour rendre grâce à Dieu d'avoir protégé Paris pendant ces mois de guerre et de révolte. Le Sacré-Cœur a pour adresse 35 rue du Chevalier de la Barre!
L'esprit de Montmartre est au rendez-vous!
(Pour information, notons que la statue d'origine, placée face au Sacré-Coeur, a été fondue sous Vichy et que celle que nous voyons aujourd'hui (œuvre d'Emmanuel Ball) a été inaugurée en 2001.)
Nous apercevons contre le square la fontaine Wallace, petit monument parisien s'il en est. La plupart de ces fontaines ont été financées par un philanthrope anglais, Richard Wallace, habitant Paris et ayant été horrifié, pendant la Commune et le siège, de la misère du peuple privé d'eau. Les quatre cariatides dessinées par Lebourg, représentent les 4 saisons.
Nous montons vers la place Jean Marais devant la vieille église.
Nous jetons un coup d'œil sur la place du Tertre, ancien centre du vieux village, aujourd'hui envahie par des peintres qui vous tirent le portrait pour une centaine d'euros. Puis nous entrons dans l'église, la plus vieille de Paris après Saint-Germain.
Elle a été construite au XIIème siècle, Louis le Gros étant roi de France et sa femme Adélaïde de Savoie étant reine! Son tombeau était placé dans le chœur et la pierre tombale réemployée a été récupérée et dressée à côté de la sacristie.
Nous ne nous attardons pas dans cette belle église dont nous admirons les vitraux de Max Ingrand...
La marche sur les eaux (étonnante composition avec les pieds vus par dessous...
... les colonnes des temples romains de part et d'autre du buffet d'orgue et dans le chœur, le seul chapiteau sculpté rescapé des différents avatars subis par l'édifice.
Ce rescapé représente la luxure! Un homme à tête de renard chevauche à l'envers un cheval dont il tient la queue.
Nous sortons de l'église et prenons sur la droite la rue du Mont-Cenis. Nous passons devant la rue Saint Rustique, une des artères du vieux village qui est restée telle qu'elle était du temps des moulins et des vignes.
Nous tournons, à droite, dans la rue Cortot, une des plus intéressantes de Montmartre. Au n° 6 une petite maison a de 1890 à 1898, abrité Erik Satie qui y a composé quelques chefs d'œuvre comme les Gymnopédies. Il habitait au deuxième étage un minuscule appartement avant d'occuper, les deux dernières années, une pièce plus petite encore (9 mètres2) qu'il appelait son "placard".
Il habitait encore rue Cortot quand il tomba amoureux fou en 1898 de Suzanne Valadon.
Après la première nuit passée avec elle, il se mit à genoux et proposa de l'épouser. Valadon refusa et après une liaison intermittente de 5 mois, le quitta définitivement, non sans avoir peint le portrait le plus connu de son "amant".
Satie s'enferma dans la souffrance et l'humiliation. Il composa un OVNI musical, intitulé "Vexations", une pièce qui doit être jouée 840 fois. Inutile de dire qu'elle a été peu donnée! John Cage est un des rares à l'avoir jouée, pendant 20 heures...
Voisin de la maison de Satie, nous trouvons le Musée de Montmartre. Nous n'y entrerons pas puisque nous avons limité notre circuit à deux heures. Mais si vous avez le temps de revenir sur la Butte, je vous le conseille. Vous y verrez l'atelier de Suzanne Valadon et le petit appartement où elle vécut avec Utrillo et Utter (reconstitués sur les lieux mêmes)
Vous y découvrirez le bâtiment où Renoir peignit le fameux bal au Moulin de la Galette.
Le musée est composé de l'hôtel Demarne du XVIIIème siècle ...
...et de la maison du Bel Air (où vécut Rosimond, acteur de Molière) ....
...des collections permanentes et des expositions font revivre le Montmartre de la grande époque.
Dans les jardins, Renoir peignit la fameuse balançoire, Van Gogh le père Tanguy (marchand de couleurs qui habitait la loge du rez de chaussée)... etc...
C'est un des hauts lieux de Montmartre.
A l'étage la fenêtre aux forts barreaux était la chambre d'Utrillo qui ne pouvait sauter dans la rue pour aller au bistro.
Descendons la rue Cortot...A l'angle avec la rue des saules une grande maison bourgeoise a remplacé la maison villageoise où vécut Aristide Bruant, le poète emblématique de la Butte. Ses chansons ne cessent de résonner dans les rues...
"Son p'tit fichu sur les épaule
Elle rentrait par la rue des Saules
Rue saint Vincent...."
Nous voilà, à l'angle entre la rue de l'Abreuvoir et de la rue des Saules devant la célèbre maison rose immortalisée par Utrillo, restaurant bon marché où venaient les peintres fauchés, tenu par Laure Germaine qui fut un des modèles de Picasso pendant sa période bleue et dont il fut amoureux.
En face de la maison rose, dans les jardins préservés, on aperçoit la Folie Sandrin. Ce petit château élevé, comme c'était alors à la mode, dans la nature et sous les arbres, portait le nom de "folie" parce qu'elle était dans les feuilles (une feuillée).
Le hasard voulut que cette "folie" fut rachetée par un aliéniste, le docteur Prost, puis par le docteur Blanche afin de recevoir des poètes, écrivains, artistes qui auraient risqué d'être internés dans des hôpitaux psychiatriques et privés de toute liberté. Ils avaient pour théorie que pour soigner ceux qui souffraient de troubles mentaux, il fallait leur donner un cadre chaleureux, naturel et surtout ne pas les priver de liberté.
Le plus célèbre des hôtes de la folie est certainement Gérard de Nerval qui y séjourna en 1841 et la décrira comme une "maison fashionable et aristocratique". Il aima Montmartre où il revint pour y séjourner quelques mois au Château des Brouillards.
Descendons sur une centaine de mètres la rue des Saules pour voir un carré de vignes qui rend hommage à celles qui couvraient la Butte jusqu'à la Chapelle et qui appartenaient aux Abbesses. Elles donnaient un vin blanc de bonne réputation "la goutte d'or" dont un quartier voisin perpétue le souvenir! Elles ne sont pas d'origine, plantées plein nord mais elles donnent l'occasion chaque année à des festivités, vendanges, défilés, bals qui redonnent à Montmartre un peu de sa vitalité bon enfant.
Plus bas, à l'angle avec la rue Saint Vincent, le Lapin Agile est toujours là, tel qu'il apparaît sur les toiles des peintres et les vieilles cartes postales.
Ce fut un des hauts lieux de la vie de bohême montmartroise. Ancien cabaret des Assassins, les Montmartrois à l'esprit narquois lui donnent le nom de Lapin à Gill, puis Lapin agile, quand André Gill peint pour sa façade un joyeux lapin sautant d'une casserole.
En 1902, Bruant le rachète et en fait un lieu de rencontres et d'humour, entre chansonniers, poètes et peintres. Picasso, Modigliani, Utrillo le fréquentent. L'âne Lolo fait partie de sa légende.
On lui trempa la queue dans des pots de peinture, on approcha de son postérieur une toile et on vit naître "le coucher de soleil sur l'Adriatique" qui fut exposé avec succès au salon des Indépendants sous le nom de Boronali (anagramme d'Aliboron).
Nous remontons la rue des Saules et prenons la rue de l'Abreuvoir devant la maison rose. Le buste de Dalida sur la placette qui porte son nom nous rappelle que la "Diva" avait choisi Montmartre pour vivre et pour mourir.
Des fans n'hésitent pas à caresser la poitrine de bronze qui sous l'effet de cette douceur brille comme de l'or. Les Montmartrois vous diront que cet hommage à la chanteuse porte bonheur en amour. Ce qui est un peu téméraire quand on connaît la solitude et les tragédies de la vie de Dalida!
Donnant sur la placette, l'allée des Brouillards a un air provincial avec ses petites maisons qui ont été construites sur les cabanes du Maquis.
Il y avait au XVIIème siècle à leur emplacement le parc du Château des Brouillards que nous pouvons admirer de l'autre côté de l'allée.
Ce château est une folie du XVIIème siècle dont le nom vient des brumes qui s'élevaient de la fontaine du But, située en contrebas et qui servait d'abreuvoir aux animaux.
En 1850 le parc fut sacrifié et plusieurs dépendances détruites. A la fin du siècle une partie de l'ancien château était louée et c'est là que Renoir vint habiter avec sa petite famille après avoir vécu rue Cortot. Son fils Jean, le futur cinéaste de génie y voit le jour.
Pour s'occuper de lui, Aline Renoir fait venir de sa province, Gabrielle qui servira de modèle au peintre et que l'on voit sur ce tableau peint au Château des Brouillards.
Continuons rue Girardon jusqu'à la place Marcel Aymé où le passe-muraille sculpté par Jean Marais à la ressemblance de l'écrivain, évoque la nouvelle où un personnage falot comme son nom, Dutilleul, découvre son pouvoir de traverser les murs. Ce qui lui permettra de s'enrichir par le vol, de s'évader des prisons et de rendre visite à sa maîtresse rue du Mont-Cenis. C'est là que voulant s'en aller et passant par le mur, il reste prisonnier, son pouvoir l'ayant abandonné!
Selon le temps dont vous disposez, je vous propose une petite extension sur l'avenue Junot que vous descendez sur une centaine de mètres...
Pour saluer Poulbot, le plus montmartrois des montmartrois. La maison qu'il fit construire au 13, grâce à son succès est là, énorme, opulente. Elle s'est élevée sur les cabanes du Maquis où il avait passé tant de jours à dessiner et à rencontrer les enfants joyeux et misérables. Toute sa vie il s'est occupé d'eux et il ne faut pas l'oublier devant cette grosse maison où il a fait poser des mosaïques de quelques gosses qu'il avait dessinés.
Mitoyenne de sa maison, on trouve celle de Tristan Tzara, un des instigateur du mouvement Dada, ami de Breton et d'Aragon. Son architecte est célèbre, il s'agit d'Adolf Loos qui en pleine époque Art Nouveau, prône le dépouillement et l'utilisation la plus pratique de l'espace. Un de ses ouvrages porte un titre assez clair : "Ornement et Crime"! Il influence Le Corbusier et toute cette école dépouillée et brutale qui a trop marqué hélas l'architecture de la deuxième moitié du XXème siècle.
En descendant sur une trentaine de mètres l'avenue Junot, nous tomberons sous le charme très british de la Villa Léandre. Elle ne date que de 1926 et elle n'a pas grand chose à nous dire sinon qu'au 8 bis fut arrêtée la célèbre espionne, la Chatte! Quelques acteurs y vécurent. Piccoli y acheta une maison pour Greco qui ne voulut jamais quitter Saint-Germain des prés.
Retour au début de l'avenue devant le cinéma 13 de Lelouch. Nous voyons le Moulin de la Galette avec son jumeau un peu plus bas rue Lepic.
Ce sont les seuls rescapés des dizaines de moulins qui faisaient tourner leurs ailes sur la Butte.
Moulin de la Galette n°2 rue Lepic
Celui qui a porté le premier ce nom est celui qui est à l'angle de la rue Girardon et qui à l'origine était situé plus haut et s'appelait le Radet. Il date de 1717 et a été racheté par le meunier Debray qui plus tard acquit le deuxième moulin, plus bas, qui s'appelait le Blute-Fin et qui datait de 1622.
Moulin de la Galette rue Lepic, ancien Blute-fin.
Le bal se déplaça vers ce deuxième moulin qui possédait une terrasse sur tout Paris. Debray en fit un lieu de fêtes où peintres et rupins aimaient se délasser. Parmi les peintres qui aimèrent et peignirent ce moulin, on peut citer Renoir, Van Gogh, Signac, Picasso....
Moulin de la Galette par Van Gogh.
Notre balade est bientôt terminée. Il nous reste à prendre la rue d'Orchampt, face au 1er moulin et passer entre les trottoirs les plus étroits de Paris!
Nous jetons un œil sur l'imposante maison de Dalida, là où elle vécut plus de vingt ans et choisit de se donner la mort en mai 1987.
Maison de Dalida rue d'Orchampt.
Nous suivons la rue jusqu'à la rue Girardon et prenons à droite, place Emile Goudeau. C'est la place, célèbre entre toutes, ancienne place Ravignan où l'on trouve le Bateau-Lavoir.
Ateliers (ancien Bateau-Lavoir) côté rue d'Orchampt
Une partie des bâtiments fragiles sont partis en fumée mais la façade modeste reste la même. L'ancienne fabrique de pianos avait été aménagée en ateliers peu couteux appréciés des peintres fauchés.
Ils furent nombreux à y vivre et y peindre mais le plus célèbre est Picasso qui arrive à Montmartre alors qu'il n'a que 19 ans.
L'homme à femme plutôt macho sera aidé par Fernande Olivier qu'il peint à de nombreuses reprises.
C'est au Bateau-Lavoir qu'il finit sa période bleue, peint l'essentiel de sa période rose et surtout qu'il réalise ce qui sera le manifeste du cubisme : "Les Demoiselles d'Avignon".
Nous descendons la rue Ravignan et prenons à gauche la rue des Abbesses, la rue la plus vivante et la plus commerçante de Montmartre, pour arriver sur la place des Abbesses, devant l'église Saint-Jean.
Eglise remarquable qui choqua par sa modernité et que les Montmartrois surnommèrent Saint-Jean des briques. Elle a été construite par Anatole de Baudot, architecte audacieux qui éleva ce premier bâtiment en ciment armé.
Le décor de grés émaillé reste dans l'esprit Art Nouveau orientaliste.
Ce contraste et cet accord entre structure révolutionnaire et décor 1900 est une grande réussite.
Sur la place, nous entrons dans le square Jehan-Rictus pour découvrir le mur des "Je t'aime", devenu une curiosité incontournable.
La phrase magique y est écrite en 311 langues ou dialectes, tandis que les éclats rouges d'un cœur attendent d'être enfin réunis dans cette Babel qu'est le monde!
C'est devant ce mur de l'Amour, opposé à tous les murs de haine et de frontière que nous terminons notre balade dans Montmartre.
Une balade qui s'est voulue légère, sans la prétention de tout dire!
Si elle vous a donné envie de revenir pour connaître d'autres rues secrètes, d'autres légendes, pour visiter le musée, pour descendre jusqu'au Moulin Rouge et pour entendre au détour d'une placette ou dans un escalier, résonner les vieilles complaintes de la Butte, alors le guide d'une demi-journée que j'aurais été, se réjouira et vous dira "A Bientôt!"
.... Et n'oubliez pas... Le vrai Montmartre, c'est l'esprit de poésie et de jeu, c'est le goût de l'anarchie et du plaisir... Alors....
"Volim te" ... "Je t'aime" en croate