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Montmartre secret

Montmartre secret

Pour les Amoureux de Montmartre sans oublier les voyages lointains, l'île d'Oléron, les chats de tous les jours. Pour les amis inconnus et les poètes.

Publié le par chriswac
Publié dans : #MONTMARTRE Peintres.Artistes.Clébrités, #MONTMARTRE. Rues et places.

 

On la remarque, sur la place Claude Nougaro, à l'entrée de l'opulente avenue Junot, la belle statue de pierre...

La statue d'un peintre généreux qui connut le succès et qui est bien oublié aujourd'hui : Eugène Carrière.

La pierre vivante se couvre de mousse...

 Elle fait oublier la statue absente, la statue de bronze inaugurée le 29 novembre 1936 et fondue six années plus tard sous régime de Vichy.

Une pétition des Montmartrois obtint qu'une réplique fût installée à la place de la statue sacrifiée.

C'est en 1959 qu'Eugène Carrière, sculpté par Jean-René Carrière, son fils, revint prendre place sur cette Butte où il avait vécu et qu'il avait aimée.

La statue est puissante et fait penser (le génie en moins) au Balzac de Rodin.

Elle s'élève comme un roc et donne une impression de force et de calme.

                                                                               Autoportrait

Eugène Carrière (1849-1906) est connu aujourd'hui par certains de ses portraits, comme celui que l'on trouve dans tous les livres scolaires, de Paul Verlaine.

Il a inventé un style fait de clair-obscur à dominante ocre, de formes qui semblent naître dans la brume, à la fois vivantes et menacées.

 

Il fut populaire par ses engagements socialistes et sa lutte pour les déshérités, ce qui explique l'attachement des Montmartrois à son souvenir.

Il s'engagea également sans hésiter, aux côtés de Zola, dans l'affaire Dreyfus.

Il fut dreyfusard de coeur et d'âme...

Poulbot-carriere-001.JPG 

Le socle est pour moi très mystérieux. Il porte le nom de l'architecte Aimé Sauffroy (l'immeuble du Figaro, rue Drouot, le Casino de Paris) et la date 1883, cinquante ans avant l'érection du premier monument!

Caulaincourt 107

                         87 rue Caulaincourt (Sauffroy)

On trouve la même signature sur l'immeuble voisin au 87 rue de Caulaincourt.

S'agit-il d'une pierre de récupération? S'agit-il du socle d'une statue antérieure? Ce qui paraîtrait étrange à un endroit où il n'y avait à la fin du dix-neuvième siècle que terrain vague et cabanes de planches?

Nous savons que la conception du socle de la statue de bronze d'Eugène Carrière avait été confiée à Henri Sauvage, architecte audacieux de l'Art Nouveau (piscine des amiraux, Samaritaine....) mais qu'il mourut en 1932 avant l'achèvement des travaux et fut remplacé par Escrivan et Charpentier!

Beaucoup de noms pour une énigme!

Nous savons aussi qu'en 1959, le socle fut reconstruit....

Je donne ma langue aux chats de Steinlen!

 

 Sur les côtés, les plaques de bronze de Jean-René Carrière rendent hommage à une oeuvre qui a souvent exalté la maternité.

 

Mais elles semblent épaisses et inaptes à rendre la brume évanescente et l'aspect onirique des tableaux d'Eugène Carrière.

 

Sous les reliefs de bronze, des lettres assez difficiles à déchiffer livrent la pensée (une partie du moins) d'Eugène Carrière :

"Authenticité n'est pas vérité, pas plus que le moulage n'est de l'art.

C'est le sens qui est vrai.

C'est l'art qui renouvelle le Verbe en découvrant toujours à nouveau les origines de nos émotions...

 

Il n'y a de vrai que ce qui est d'accord avec l'éternel.

L'accident n'est pas vrai.

Un schéma n'a de valeur que par ce qu'il représente: le geste inconscient et le geste de la pensée

La nature a fait l'homme fort et riche de dons, il faut se le redire et l'homme par sa cruelle inclination à la domination de ses semblabes a forcé les hommes à ne voir que leurs misères, résultat de leur propre inconscience.

L'amour sincère pour les autres hommes nous donne une force invincible qui triomphe de tout.

Pour qu'une action soit agissante il faut que le sentiment dépasse le raisonnement.  

                                                       Eugène Carrière.

 

je ne sais pas si ces pensées traverseront les siècles.

Je ne sais pas si l'œuvre d'Eugène Carrière perdurera...

Mais l'hommage du fils à son père reste vivant et touchant...

Ce fils qui fit pour la tombe du peintre, au cimetière Montparnasse, ce visage grave et fragile, triste et fort....

Un des visages de l'amour.

                                         Eugène Carrière et son fils Jean-René.

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 Liens : tous les articles :

Liste et liens: Peintres et personnages de Montmartre. Classement alphabetique.

 

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                           Utrillo, rue des Saules. Sur la droite, la maison de Bruant rue Cortot.

Nous sommes le 11 février 2025, un siècle exactement après la mort de Bruant dans son appartement cossu de la rue Christiani.

Si sa maison de la rue Cortot était encore debout, Bruant dont le fantôme erre toujours sur la Butte, n'aurait qu'une centaine de mètres à parcourir pour visiter la petite exposition qui lui est consacrée dans la salle Poulbot du musée de Montmartre.

                                                         Dans le jardin de sa maison rue Cortot

Bon! Imaginons qu'il revienne, ce 11 février 2025, et qu'il se rende 12 rue Cortot, il trouverait sans doute que son existence si riche et mouvementée est bien rétrécie, résumée, schématisée dans la salle Poulbot qui donne sur le jardin  Renoir.

Quelques panneaux résument sa vie.  Quelques photos remontent à la surface du temps...

 

Il est tout d'abord présenté comme un jeune élégant, chapeau haut de forme et bonnes manières, ce qu'on appelait alors un gommeux, jeune homme désoeuvré et imbu de sa personne.

Mais très vite il évolue et jette aux orties son haut de forme et sa redingote pour un chapeau aux larges bords, sorte de sombrero qu'il ne quittera plus et gardera même chez lui quand il recevra ses hôtes. Il se chausse de bottes rustiques et se vêt d'une veste de chasse et d'un écharpe rouge. Il crée ainsi son image qui va devenir une icône grâce à Toulouse Lautrec.

 

Il habite sur la Butte, à proximité des cabarets, dans une vieille maison du village.

                    La maison de Bruant rue Cortot et rue des Saules. L'aquarelle "Rue de l'Abreuvoir" est peinte en 1878 par Edouard Lefèvre

                                                            La maison disparue et la grande villa qui l'a remplacée

La bâtisse que l'on reconnaît sur de vieilles cartes postales est typique de l'habitat montmartrois modeste.

                                                       Porte de la maison sur la rue Cortot. Bruant à la fenêtre

Un peu de guingois elle se compose d'un rez-de-chaussée surélevé qui ne forme qu'une grande pièce qu'il aménage à sa fantaisie dans un mélange de meubles bourgeois et de curiosités. 

                                Aquarelle de Lefèvre (1878) la rue des Saules. La maison de Bruant sur la droite.

 

Il ne dispose que de cette vaste pièce qui donne sur les rues Cortot et des Saules.

                                                             Bruant chez lui avec ses chiens

Il y répartit à la manière de ce que l'on appellera un siècle plus tard "open space", un cabinet de travail, un cabinet de toilettes et une chambre à coucher.  

Un visiteur se dira étonné de découvrir chez lu quelques éléments d'un mobilier représentatif de la classe bourgeoise de l'époque, notamment un grand lit nuptial en bois d'acajou. 

                                                                   

L'atout principal de la maison rustique c'est le jardin en partie boisé qui à l'arrière descend plein nord vers la rue Saint Vincent. Bruant y entretient une piste cyclable de 150 mètres afin d'y pratiquer le cyclisme, sport qu'il aime plus que tout autre.

                                                               Bruant dans son jardin

C'est dans cette maison qu'il compose la plus grande partie des chansons qui le rendront célèbre.

 

En 1897 la maison est vendue. Bruant doit quitter le vieux Montmartre qu'il aime. 

Son journal fait sa couverture avec la porte d'entrée de sa maison et cette légende : "Encore un coin qui va disparaître".

Quelques cartes postales nous permettent de reconnaître la maison villageoise. Certaines, les plus émouvantes la représente avec sur sa façade l'annonce de sa mise en vente.

 

 

D'autres prises au début de la rue nous donne l'image du vieux mur et de la porte d'entrée... 

 

 

Il aura l'occasion d'assister à la démolition sauvage de sa vieille maison, en 1910, avec plusieurs autres qui formaient une partie du côté pair de la rue.

Montmartre sacrifié échappe cependant à cet endroit au pire de l'enlaidissement car ce sont des maisons de deux ou trois étages qui y sont construites.

Mais de l'autre côté de la rue il n'en sera pas de même et il s'élèvera une barrière grise qui défigurera la vieille rue (numéros 1 et 3) en même temps que sera écrasée la rue du Mont Cenis, maison de Mimi Pinson et maison de Berlioz comprises sous de semblables constructions. 

                               Comment une partie de la rue Cortot a été sacrifiée pour cette muraille sans grâce

 

  Bruant habite alors rue Christiani. Le poète humaniste défenseur des humbles comme du vieux village a choisi lui aussi un immeuble cossu, moderne, à la limite orientale de Montmartre malgré la chanson de Fréhel :

"Des maisons d'six étages, ascenseur et chauffage, ont détruit les anciens talus.... Le p'tit Louis réaliste est d'venu garagiste et Bruant a maint'nant sa rue!"

 

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Le Théâtre Libre d'André Antoine. Le 37 de la rue. Les débuts.

     Rien dans la rue André Antoine sinon une plaque apposée sur la façade du 37 ne permet d'imaginer que c'est ici que naquit, en France, le théâtre moderne.

 

                         La rue s'appelait alors passage de l'Elysée-des-Beaux-Arts.

    Là où s'élève le bel immeuble 1900 (le 37) il y avait un bâtiment de bois, une salle de spectacle entièrement conçue et réalisée par un homme passionné de théâtre connu sous le nom de Père Krauss. Notons qu'il la construisit dans les années où l'immense Sarah Bernhardt donnait son nom au théâtre de la place du Châtelet. 

                                                                            LE 37

     Le décor 1900 de l'immeuble qui a pris la place du théâtre de bois n'est pas sans évoquer le monstre sacré connu dans le monde entier, qui pour la foule de ses admirateurs était l'essence même du théâtre. Ce décor n'évoque en rien la révolution théâtrale qui se fit alors en partie contre elle et les acteurs d'alors, parfois sublimes mais toujours dans la pose et la déclamation.

La sculpture est de François Cogné à qui l'on doit la statue de Georges Clémenceau sur les Champs Elysées et, réalisation moins glorieuse, celle de Pétain destinée à remplacer sous l'Etat de Vichy la Marianne des mairies.

    Le Père Krauss, propriétaire du théâtre, retraité actif, faisait partie d'une association de mordus de théâtre prêts à consacrer leurs heures de loisir à leur passion : "le Cercle Gaulois" .

 

    C'est par ce Cercle Gaulois que l'employé au Gaz, André Antoine va entrer dans l'histoire du théâtre. Il nous livre ses souvenirs dans ses "Mémoires" qui sont une mine de renseignements sur la vie artistique à la fin du XIXème siècle. Nous ne retiendrons dans ce modeste article que ce qui concerne les débuts de son aventure située à Montmartre. 

 

 

 

     Il vit dans une mansarde rue de Dunkerque voisine de l'appartement de sa mère rue du Delta. Il est un employé du Gaz à 150 francs par mois : "J'étais devenu un excellent employé; sans aucune velléité, sans le moindre rêve d'aventure." C'est grâce à un collègue qu'il apprend l'existence du groupe d'acteurs amateurs, le "Cercle Gaulois" qui, chaque mois, pour des amis et des parents, donne une représentation passage de l'Elysée-des-Beaux-Arts.

"La curiosité me conduisit pour une de ces modestes soirées dans une petite salle du passage de l'Elysée-des-Beaux-Arts au pied de l'escalier des Abbesses."

Il est vivement intéressé par le naturel des comédiens amateurs et décide de faire partie de ce groupe auquel il propose de trouver de nouvelles pièces courtes. 

 

     Une fois le programme composé, les répétitions ont lieu dans une salle de billard.  "J'ai déniché rue des Abbesses chez un mastroquet, une petite salle de billard, au fond d'une tonnelle que le patron consent à éclairer d'un modeste bec de gaz tous les soirs de 8h et demie à minuit pour nous laisser répéter à condition que nous prenions chacun une consommation".

Après une de ces répétitions, André Antoine et Arthur Byl un de ses amis du cercle, auteur dramatique à ses heures, se retrouvent autour d'une absinthe sur la place du Delta et discutent pour trouver quel nom donner à leur troupe.  Ils pensent à Victor Hugo et son "théâtre de la liberté" mais pensent que ce nom est trop romantique alors qu'il est urgent de secouer les vieilles règles. Byl s'écrie "Pourquoi pas le théâtre libre?"

                             Le nom était trouvé!

Le programme arrêté pour la 1ère représentation comportait quatre courtes pièces en un acte : "Jacques Damour" d'après Zola, "Mademoiselle Pomme", farce de Duranty et Paul Alexis, "La Cocarde", comédie de Jules Vidal et "Le Sous-Préfet" d'Arthur Byl.

    La représentation est prévue pour le 30 mars. La date est impérative car c'est le jour de fin du mois où André Antoine touche sa paye et peut donner au Père Krauss les cent francs qu'il réclame pour la location de sa salle.

En effet le père Krauss, un peu inquiet, veut dégager sa responsabilité et tient à ne pas être impliqué. Il exige donc qu'officiellement la salle soit louée par un groupe dont il ne ferait pas partie et qui n'agirait pas au nom du "Cercle Gaulois".

Pendant les répétitions Zola en personne vient avec sa femme. Il est séduit par l'approche nouvelle de cette troupe qu'il encourage. Il revient le lendemain avec Alphonse Daudet.

Antoine raconte dans ses mémoires un souvenir de ce jour-là.

En raccompagnant Daudet dans la rue, il le vit s'arrêter soudain et désigner un petit immeuble derrière une grille : "Antoine, je vois des spectres dans cette rue. Voilà la maison où j'ai connu la bougresse dont j'ai fait Sapho!" ("Sapho ou les moeurs parisiennes" est un roman puis une pièce de Daudet)

 

    Il fallut penser au décor, notamment pour la pièce de Zola. Personne n'ayant les moyens de payer un décorateur, Antoine obtient de sa mère qu'elle prête son propre mobilier. Il raconte le transport des meubles : "Je les traîne moi-même le long du boulevard Rochechouart, depuis la rue du Delta jusqu'à la rue de l'Elysée-des-Beaux-Arts" 

Le 3o mars 1887 est le grand soir.

Le succès et l'enthousiasme du public sont au rendez-vous après des moments vécus dans l'angoisse par Antoine. En effet les deux premières pièces passent inaperçues, la troisième, "Le Sous-Préfet" provoque un véritable scandale et est sifflée. Heureusement la dernière "Jacques Damour" est longuement applaudie. Zola est présent pour assister à l'accueil de son œuvre.

 Le public apprécie la nouveauté des textes et surtout le jeu naturel des acteurs. Pas de déclamation, pas de posture, une élocution proche de celle des gens "ordinaires".  Il fallut attendre quelques jours pour que la presse se fît l'écho de cette soirée.

                                                                Sarah Bernhardt et Henry Fouquier

 Fouquier écrit dans le Figaro, que c'était là, "dans un "théâtriculet" perdu au fond de Montmartre qu'étaient la création et le mouvement".

 

Encouragés, Antoine et ses acteurs décident de programmer une deuxième représentation. La recherche de nouvelles pièces est lancée . Le groupe s'enthousiasme pour 'La Nuit bergamasque" de Bergerat, auteur alors très apprécié, et "En famille de Méténier". les deux pièces sont mises au programme.

Les répétitions ont lieu non plus dans la salle de billard qui ne laissait qu'un espace réduit aux comédiens mais dans un Rez de chaussée de la rue Bréda ( Monnier et Frochot actuelles) que le concierge, grand amateur de théâtre met à leur disposition.

Le 30 mai, la représentation est donnée avec un grand succès critique car depuis l'article de Fouquier l'existence du Théâtre Libre est connue et suscite la curiosité. Parmi les spectateurs on voit une partie de ce qu'était alors l'élite intellectuelle et artistique : Catulle Mendès, Richepin, François Coppée, Paul Arène, Georges Hugo, Carjat, Sarcey, Chabrier... La salle est trop petite pour disposer d'un foyer et les spectateurs se retrouvent dans la rue au pied de l'escalier pour discuter bruyamment.

La presse fera son travail et assurera la publicité du théâtre, qu'elle soit positive ou non. Sarcey par exemple, le critique le plus redouté n'a que louanges pour la nouveauté de la mise en scène et le naturel des acteurs. Il est plus acide avec le programme et notamment la pièce de Méténier "En famille" :                       "Si cette pièce est le théâtre de l'avenir, j'espère être parti, avant qu'il n'arrive".

Deux mois plus tard Antoine donne sa démission au Gaz. Il obtient le soutien d'auteurs et de particuliers qui lui permetten d'élaborer le programme de la rentrée. Elle sera riche cette rentrée!  La petite troupe travaille sur des oeuvres de Zola (Tout pour l'honneur), des frères Goncourt (Soeur Philomène), de Villiers de l'Isle Adam ( L'Evasion), de Catulle Mendès (La femme de Tabarin) ou de Tolstoï (La puissance des ténèbres).

Le 11 octobre grand succès une nouvelle fois, notamment avec Sœur Philomène. Le Théâtre Libre devient un lieu important de la création et de l'innovation qui fait paraître désuet et poussiéreux l'attirail du théâtre officiel et bourgeois (Comédie Française, Odéon...)

                          Antoine debout. A sa droite il y aurait Van Gogh et au 1er plan à droite Gauguin.

  Mais l'aventure se complique quand le père Krauss, inquiet pour son théâtre de bois qui tremble sous le piétinement enthousiaste des spectateurs et soucieux de ne pas attirer l'hostilité des riverains qui se plaignent du bruit et des nuisances dans la rue refuse d'ouvrir, même moyennant finances, son théâtre à Antoine et son équipe.

Salis qu'Antoine rencontre au Chat Noir rue Victor Massé lui propose de mettre à sa disposition une salle à l'étage pour assurer chaque jour une séance. Il donnerait 100 francs par jour à la petite troupe. Antoine ne peut accepter, la plupart de ses acteurs ayant un métier qui ne leur permettait pas une telle disponibilité.

 

C'est là que s'arrête l'aventure montmartroise du théâtre Libre qui va quitter la Butte pour un autre quartier, celui de Montparnasse, puis s'installer au théâtre des Menus Plaisirs dans le Xème, salle qui deviendra plus tard le théâtre Antoine.

Le théâtre qui existe toujours n'est pas très éloigné de Montmartre et de l'endroit où s'élevait la modeste salle de bois qui vit la renaissance de l'art théâtral à la fin du XIXème siècle et où un critique qui assistait aux premières représentations s'écria : 

                                         "Mais c'est l'Illustre théâtre qui recommence!"

                         Molière, et Antoine ont dû se faire à travers les siècles un petit clin d'oeil!

liens sur le blog

Les lieux et monuments de Montmartre

Les rues de Montmartre

Les personnages et artistes de Montmartre

                                                  Affiche de Lautrec pour le Théâtre Libre

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Album photos janvier 2025 Montmartre. Une photo par jour

1er janvier. Commencer l'année avec un beau sourire! (Square louise Michel).

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2 janvier. Il fait froid mais quel plaisir de manger des glaces de chez Bachir!

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3 janvier. Enfin un peu de lumière, rue des Abbesses. L'église St Jean des briques comme l'appellent les vieux Montmartrois.

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4 janvier. Princesse zen dans la chevauchée fantastique.

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5 janvier. Enfant-Loup rue des Abbesses

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6 janvier. Un trio complice square Nadar.

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7 janvier rue Poulbot. Quand Montmartre est déserté par les touristes;

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8 janvier. Le peintre et son œuvre. Place du Tertre.

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9 janvier. Un rayon de soleil, un bisou sur les marches du Sacré-Coeur.

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10 janvier. Le magicien des bulles place des Abbesses

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11 janvier. Le guitariste devant le square Jehan-Rictus.

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12 janvier. Le roi doré et ses reines.

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13 janvier. Malgré le froid, halte au soleil devant le panorama de Paris plein sud!

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14 janvier square Nadar. Toujours ce lien entre hommes (femmes) et chiens. 

Elle est retrouvée! Quoi? L'éternité!. C'est l'amour infini des chiens pour leur compagnon humain.

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15 janvier. Un moment de soleil.

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16 janvier. L'invasion des cadenas! Des serments d'amour qui risquent de faire tomber les grilles!

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17 janvier. Le danseur de claquettes ne craint pas le froid! (place des Abbesses)

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18 janvier. Approche avec délicatesse de la marionnette

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19 janvier. Le chien dans sa niche

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20 janvier. Le nez rougi par le froid (square Suzanne Buisson)

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21 janvier. Quand deux ne font qu'un (Square Louise Michel)

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22 janvier. photographe contorsionniste. (Place Jean Marais)

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23 janvier. Le vieux violoniste vient jouer de temps en temps sur la place des Abbesses. Peut-être lorsque les fins de mois sont difficiles. Aujourd'hui malgré le froid il interprétait des mouvements de Bach, joyeux, printaniers. Une touriste s'est arrêtée. Elle a écouté. Montmartre a retrouvé alors le soleil. 

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24 janvier. Baiser sous surveillance

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25 janvier. Fête de la Coquille St Jacques place des Abbesses. Restes de la fête!

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26 janvier. L'éveil des fenêtres rue Lamarck

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26 janvier. Un rayon de soleil, un sourire!

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27 janvier. Touristes disparus; Chômage technique des peintres.

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28 janvier. Comme au théâtre. (C'est dans cette rue que fut créé le Théâtre-Libre par André Antoine en 1887.) 

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29 janvier. danser pour poser!

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30 janvier. Le petit chien au chaud

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31 janvier. Sous le froid, sous le gris, sous l'indifférence, ce SDF lit un gros bouquin. Il a pour compagnon un pigeon confiant. C'est la dernière image de ce mois de janvier déjà évanoui.

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