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Montmartre secret

Montmartre secret

Pour les Amoureux de Montmartre sans oublier les voyages lointains, l'île d'Oléron, les chats de tous les jours. Pour les amis inconnus et les poètes.

Publié le par chriswac
Publié dans : #MONTMARTRE Peintres.Artistes.Clébrités
Un peintre est né. Gabriel Froget. Exposition à la commanderie rue Norvins.
La métaphysique du temps.

La métaphysique du temps.

Vite, il faut se hâter si l'on veut découvrir un tout jeune peintre à la Commanderie du Clos Montmartre rue Norvins.

 

    Il n'a que 18 ans et déjà il crée avec ses pinceaux un univers original, entre enfance et symbolisme.

 

La voyageuse

La voyageuse

    On n'est pas sérieux quand on a 17 ans écrit Rimbaud. Quand on a 18 ans, est-on sérieux de croire en son étoile et de consacrer une partie de son temps à l'atteindre, à la peindre?

La cité perdue

La cité perdue

J'ai rencontré cet artiste qui m'a impressionné par sa simplicité et par l'évidence qui l'habite, comme on respire, que vivre c'est créer, sans se poser de question.

                                        Le pays effondré

Ou plutôt en se posant des questions sur le sens de la vie, sur le temps qui s'enfuit sans les rendre tragiques mais en leur donnant les couleurs du rêve. 

Le renouveau

Le renouveau

Je lui ai demandé quels peintres avaient pu le guider. Il m'a parlé de Gustave Moreau, des surréalistes, de Miyazaki. 

                                            L'oiseau sage

   On voit qu'il va d'une in spiration à l'autre et que bientôt il se découvrira, comme on quitte une mue. Voilà seulement deux ans qu'il peint et déjà il s'affirme. 

                                      Le gardien de nuit

                                        Le pacifiste incompris

    Je vous laisse le découvrir et peut-être comme moi, sortir de cette exposition, rajeuni, ragaillardi de voir notre Butte accueillir comme elle le fit dans le passé un jeune peintre qui a bien raison de choisir le point culminant de Paris pour prendre son envol!

 

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Publié le par chriswac
Publié dans : #MONTMARTRE Peintres.Artistes.Clébrités, #MONTMARTRE Monuments. Cabarets. Lieux
Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.
Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.

     Depuis le 6 avril et jusqu'au 4 septembre le musée de la vie romantique rue Chaptal présente une exposition dont le titre  ambitieux laisse espérer découvertes et émerveillements.

 

    En réalité, si l'on abandonne cet espoir (peu d'œuvres exceptionnelles ayant fait le voyage et certaines n'ayant accompli un périple que de quelques mètres entre le musée et les salles d'exposition) on se laissera agréablement guider au long d'un parcours pédagogique, modeste et séduisant.

Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.

   "La mort d'Antigone" (Victorine Genève-Rumilly 1830). Antigone vient de se donner la mort, son fiancé Hémon s'apprête à se poignarder.

     Dans la première pièce, nous rencontrons des héroïnes mythologiques ou historiques vues par des artistes du début du XIXème siècle. Si l'un des intérêts de l'exposition vient de la place faite également aux femmes peintres pour la plupart méconnues, leur regard sur les héroïnes, amoureuses, appelées à une fin tragique, est conforme à celui des hommes.

                        "Sapho à Leucate" (Gros 1801)

  Sapho tenant sa lyre contre son visage va se jeter dans les flots par amour pour Phaon. Ciel parcouru de nuages, mer houleuse, lune en miroir, voiles blancs, feu du sacrifice allumé sur la tour, tout correspond dans cette toile à l'idée que nous nous faisons du romantisme. L'originalité vient de la posture de Sapho, tête levée, pied appuyant sur le sol dans un élan qui évoque plus l'ascension que la chute. La mort d'amour est une transfiguration.  

Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.

       Les héroïnes sont séduisantes, vêtues de voiles qui les dévoilent. 

"Velléda dans la tempête", tableau de Léon Cogniet fidèle à la description de Chateaubriand dans Les Martyrs. La prêtresse germanique apparaît à Eudore l'homme qu'elle aime, blanche, les seins nus, indifférente aux éléments déchaînés.

    Alexandre Evariste Fragonard. "Jeanne au bûcher" (1822)

    Jeanne d'Arc a un statut à part parmi les héroïnes romantiques. Si elle est amoureuse c'est de son Dieu, sinon, elle se dépouille de tous les attributs féminins pour devenir la pucelle guerrière et les peintres romantiques se gardent bien de "l'érotiser". 

Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.

    Dans le tableau conventionnel et ennuyeux de Claudius Jacquand "Jeanne d'Arc conduite en prison (1827)", elle est masculine, campée fermement sur ses jambes musclées. Elle regarde vers la lumière, lourde image de sa sainteté tournée vers la divinité.

Un détail échappe à la banalité du tableau, c'est cet homme au premier plan, accompagné de son chien. Eclairé comme un La Tour, le regard tourné vers nous, il tient la flamme vacillante à l'entrée des souterrains.

Esquisse pour "Médée furieuse" (Delacroix avant 1838)

     Une deuxième salle évoque la violence qui pour les hommes de cette époque ne pouvait convenir à la douceur, la fragilité, le dévouement féminins! Le sujet est rare et représente des mères coupables d'infanticide. 

C'est Delacroix et sa "Médée furieuse" sacrifiant ses enfants pour se venger de Jason. L'aile noire de la mort semble flotter derrière elle qui tourne le dos à la lumière, prête à descendre dans l'ombre où elle entraîne ses enfants confiants, blottis contre elle. 

"Marguerite tenant son enfant mort" (Ary Scheffer 1846)

C'est Marguerite tuant l'enfant né de son amour pour Faust par Ary Scheffer qui fut l'habitant de cette maison.

Méphisto la tête contre Faust et l'enveloppant dans ses bras l'entraîne dans un sabbat où il peut voir la femme qu'il aime, blanche comme la mort tenant comme un poids mort le petit cadavre qui s'accroche encore à sa mère.

Alors que les événements révolutionnaires sont encore présents dans bien des mémoires, les femmes remarquables, les vraies héroïnes de ces temps terribles n'inspirent pas les peintres. Ni olympe de Gouges, ni Théroigne de Méricourt ne sont représentées...

Henry Scheffer esquisse de "l'Arrestation de Charlotte Corday" 1830

Henry Scheffer esquisse de "l'Arrestation de Charlotte Corday" 1830

Une exception pour Charlotte Corday qui ne trouvera cependant aucun peintre capable de lui donner la stature de courage et d'effroi que nous trouvons chez David.

Dans l'esquisse d'Henry Scheffer, elle se tient droite parmi les hommes furieux qui s'excitent contre elle. Celle que Lamartine qualifia d'"ange de l'assassinat" ne cesse de brouiller le regard de ceux qui la jugent. 

Pierre-Jérôme lordon "La communion d'Atala" 1808.

Pierre-Jérôme lordon "La communion d'Atala" 1808.

La dernière salle, la plus riche nous présente quelques héroïnes imaginées par les écrivains. Il a bien fallu faire un choix tant elles sont nombreuses. Chateaubriand bien sûr avec Atala.

    Le peintre Pierre-Jérôme Lordon nous montre le moment où avant de mourir Atala, jeune indienne convertie au christianisme qui a préféré s'empoisonner plutôt que de succomber à sa passion pour Chactas, reçoit la communion. Le tableau est romantique par sa lumière lunaire et par l'intensité de la scène. Une fois encore l'héroïne romantique ne peut vivre librement son amour, ici contrarié par la religion.

Eugénie Henry. Quasimodo sauvant Esmeralda des mains du bourreau. 1832.

Eugénie Henry. Quasimodo sauvant Esmeralda des mains du bourreau. 1832.

    Esmeralda a sa place dans cette galerie. Femme libre qui refuse d'aimer sans amour, elle est typiquement tout ce que depuis des siècles les hommes reprochent aux femmes : elle les attire par sa sensualité, les fascine par ses pouvoirs. Elle est accusée de sorcellerie bien sûr. Mais cette sorcière au bûcher, nouvelle Jeanne d'Arc, guerrière non pas de Dieu mais de l'amour, est une des plus belles figures de femme que la littérature ait donnée.

 

                                     Lélia (Delacroix)

   Georges Sand si présente dans ce musée a inspiré Delacroix dans cette scène où le moine Magnus découvre Lélia devant le corps du jeune Sténio qui par amour pour elle qui le refusait s'est suicidé. 

Parmi les grandes figures romantiques une place importante est donnée aux héroïnes shakespeariennes. C'est en effet en pleine période romantique qu'est redécouvert et aimé le dramaturge élisabéthain. 

"Desdémone maudite par son père" (Delacroix 1852)

"Desdémone maudite par son père" (Delacroix 1852)

      Les scènes les plus tragiques sont choisies par les peintres comme celle où Desdémone est maudite par son père.

C'est une des belles oeuvres de l'exposition par sa composition et son intensité. Le père debout, puissant, rejette sa fille. Sa posture est l'exact contraire de celle du père prodigue de Rembrandt accueillant son enfant. Desdémone, vêtue de noir, éplorée, à genoux tend la main vers le coeur de son père.

 

                         "Lady Macbeth" (Charles Muller)

  Le peintre prête à Lady Macbeth les traits de Rachel, la tragédienne la plus célèbre de l'époque romantique. Elle est représentée au moment où elle sombre dans la folie et se tord les mains qu'elle ne parvient pas à laver du sang du roi assassiné. 

 "Rachel dans le rôle de Phèdre" (Frédérique O'Connell. 1850)

 

 

"Roméo et Juliette au tombeau des Capulet." (Delacroix 1850)

"Roméo et Juliette au tombeau des Capulet." (Delacroix 1850)

Petite toile originale de Delacroix qui montre Roméo serrant sans pouvoir le retenir le corps de Juliette qu'il croit morte et qui est à moitié vêtue de son linceul. Roméo habillé de noir regarde dans le vide, avant de se donner la mort, et Juliette dont la tête est tournée vers le tombeau semble, de la jambe gauche esquisser un pas. Ce tableau noir et blanc oppose la vie et la mort et le peintre donne plus de vie à celle qui n'a que l'apparence de la mort qu'à celui qui n'a plus que l'apparence de la vie.  

Ophélia (Leopold Burthe 1852)

Ophélia (Leopold Burthe 1852)

Ophélie, héroïne inventée par Shakespeare a inspiré poètes et peintres du romantisme. Dans cette représentation, celle qui est devenue folle se couche dans un ruisseau, la main saisissant une branche légère qui représente la vie. Son visage est paisible. Sujet romantique s'il en est que celui de la mort et de la beauté. Ici la beauté semble l'emporter l'espace d'un instant. 

Exposition Héroïnes Romantiques au musée de la vie romantique.

En sortant dans le jardin, nous restons de plain pied dans le romantisme, dans le jardin de la maison où Ary Scheffer reçut nombre d'artistes parmi les plus grands, Chopin, Delacroix, Rossini, Tourgueniev...

 Dans la rue Chaptal, nous rencontrerons les ombres d'autres artistes qui après le romantisme ont aimé ce quartier de la Nouvelle Athènes : Xenakis, Frehel, Gainsbourg...

On ne perd jamais son temps à arpenter les rues de ce quartier romantique. Ici ou là le charme intact des lieux contredit un instant la fameuse phrase de Baudelaire :

"La forme d'une ville  change plus vite hélas que le cœur des mortels". 

 

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Montmartre liste des monuments et lieux d'intérêt

Montmartre peintres, personnages, célébrités.

                       Atala (Girodet 1808)

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Publié le par chriswac
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l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

    La mairie du village de Montmartre située sur la place des Abbesses a été construite en 1836-37, en un temps où Montmartre n'imaginait pas qu'un jour il serait annexé à la capitale.

Elle donnait sur la rue de la Cure, ancien nom de la rue des Abbesses et sur la rue de la mairie, devenue rue de la Vieuville.

    L'impasse qui s'ouvre dans le coude de cette rue rappelle par son nom la présence de la mairie disparue : "Cité de la Mairie".

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

     Son architecte, Paul-Emile Lequeux est en vogue dans la première moitié du XIXème siècle.  Classique et sobre, il ne dérange personne par d'éventuelles audaces!

 

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

     La liste de ses réalisations est éloquente : des mairies, des églises et un asile d'aliénés. Parmi les mairies, deux au moins ont été détruites, celle des Abbesses et celle des Batignolles. Parmi les églises, la plus connue des Montmartrois est Notre-Dame de Clignancourt, maigre et sans grâce (ce qui est le comble pour une église) face à la nouvelle mairie luxueuse et ostentatoire construite à partir de 1888 par Marcelin Varcollier.

 

La mairie eut pour premier maire Véron qui a aujourd'hui sa rue, parallèle à celle des Abbesses.

Seveste, du Théâtre de Montmartre aurait  donné, le jour de l'inauguration une représentation gratuite si l'on en croit André Roussard et sa bible montmartroise. Le hic c'est que l'année de l'inauguration, 1837, Seveste était mort depuis 12 ans! Donc oublions!

 

Le bâtiment comportait un rez de chaussée avec porte centrale et trois fenêtres de chaque côté, un premier étage et un attique de 7 fenêtres surmonté d'un lanternon. Il s'étendait sur 32 mètres rue de la Cure (Abbesses) et 35 sur la rue de la Mairie (Vieuville). 

La seule salle décorée de peintures était celle des mariages qui comme l'on sait est toujours la plus ornée et la plus somptueuse dans les mairies. 

 

     La vieille mairie avant de disparaître a connu quelques heures de gloire.

 

     Inaugurée par le préfet de la Seine le comte de Rambuteau, elle a vu passer quelques personnages illustres parmi lesquels Georges Clémenceau n'est pas le moindre.

     Il est nommé maire du XVIIIème par Etienne Arago lui-même nommé maire de Paris en 1870 par Gambetta.

Mairie de Montmartre mars 1871

Mairie de Montmartre mars 1871

      C'est à la mairie qu'il rencontre Louise Michel et retrouve Blanqui. Homme de justice il tente en vain de s'opposer à la foule qui livre les généraux Thomas et Lecomte au peloton, d'exécution, rue des rosiers (Chevalier de la Barre aujourd'hui)  comme il protège les gendarmes poursuivis par les fédérés et cachés dans les caves de la mairie.

                                       La vieille mairie peinte par Maclet

    Le 23 mars il est expulsé de la mairie par le Comité de vigilance qui n'a pas apprécié ses tentatives de conciliation. Ici s'arrête son court passage place des Abbesses. Il continuera de travailler pour les habitants de Montmartre en dirigeant non loin de la place son dispensaire de la rue des Trois Frères.

     23 rue des 3 frères, le dispensaire de Clémenceau

    Homme de dialogues et de paix, il aura tenté en vain de concilier les inconciliables. La Semaine Sanglante lui prouvera qu'il avait sous estimé l'intransigeance et la cruauté du camp adverse. 

                          Exécution sommaire des Communards

    Homme intègre et juste, il est contre la colonisation comme il sera un peu plus tard dreyfusard.

Il est à notre époque où les politiques jouent avec le feu identitaire, un exemple de rigueur et d'honnêteté. Farouche défenseur de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, Laïc sans concession et sans "oui mais", adversaire de la peine de mort... un grand homme assurément qui a préféré pour sa dernière demeure un humble cimetière de sa Vendée natale à la gloire glacée du Panthéon. 

 

 

  La mairie a connu un autre personnage célèbre qui est présenté sur les plaques de rue comme maire du XVIIIème à partir du 19 mars  1871 (lendemain du départ de Clémenceau) jusqu'au 20 mai.

C'est une erreur historique puisque la Commune ne voulut pas élire de maire. Jean Baptiste Clément, ardent communard, occupa à la mairie le poste de délégué à la commission aux subsistances puis aux ateliers de fabrication des munitions mais ne fut jamais maire quoi qu'en dise la plaque qui n'est pas à une erreur près!

    La 2ème erreur est dans le trait d'union entre Jean et Baptiste. En effet le père du poète, s'appelant Jean-Baptiste lui aussi mais avec trait d'union, déclara son fils sans ce trait d'union, afin qu'il n'y eût pas d'erreur administrative.

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

   Jean Baptiste Clément est l'immortel auteur du Temps des cerises dont il remania le texte écrit avant la Commune afin de lui donner le sens qu'il a aujourd'hui pour nous, un hymne au courage et au sacrifice des insurgés.

 

Prise de la dernière barricade, rue de la fontaine au roi.

Prise de la dernière barricade, rue de la fontaine au roi.

Il est dédié à Louise, ambulancière héroïque rencontrée sur la dernière barricade, rue de la Fontaine au roi.

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

 

  Un autre homme célèbre serait, selon certaines hypothèses hasardeuses, passé par la mairie. Il s'agit de Paul Verlaine pour son mariage avec Mathilde de Mauté. Les de Mauté habitaient dans le 18ème, rue Nicolet et abritaient dans leur hôtel le jeune couple. le mariage eut bien lieu en août 1871 en l'église Notre-Dame de Clignancourt mais il n'y a aucune trace de son passage dans la vieille mairie. En revanche la mairie de Clichy a enregistré ce mariage le 24 juin 1871. 

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

     La mairie a mal vieilli. Non seulement elle est trop petite pour un arrondissement dont la population ne cesse de croître mais encore elle subit comme beaucoup d'immeubles montmartrois, des dégâts provoqués par la proximité des carrières. Elle se lézarde, menace de s'écrouler malgré de lourds étais. Elle est finalement détruite en 1890 et remplacée par la nouvelle mairie rue Ordener.

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

    Malgré la rapacité des promoteurs elle ne cède pas la place à de nouveaux immeubles de rapport. Le terrain qu'elle laisse libre deviendra un jardin aménagé en 1936 et restructuré en 1994, le square Jehan Rictus dans lequel a été édifié en 2000 le fameux mur des "je t'aime' qui écrit ces mots en 311 langues ou dialectes.  Les couples du monde entier se font photographier devant les carreaux émaillés

l'ancienne mairie de Montmartre et du XVIIIème place des Abbesses.

En hommage à Clémenceau qui avait de l'humour et un sens aigu de la répartie, quelques citations qui montrent à quel point il avait l'esprit montmartrois....

"La guerre! C'est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires."

"La vie m'a appris qu'il y a deux choses dont on peut très bien se passer : la présidence de la République et la prostate."

Clémenceau par Manet

Clémenceau par Manet

"La France est un pays extrêmement fertile, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts".

"Un escalier de ministère est un endroit où des gens qui arrivent en retard croisent des gens qui partent en avance."

"Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout quand elles sont veuves." 

        Clémenceau maire de Montmartre (Carjat)

"L'anglais n'est jamais que du français mal prononcé".

"Pour mes obsèques je ne veux que le strict nécessaire, c'est à dire moi."

Sur Lyautey : "Voilà un militaire qui a des couilles au cul. L'ennui c'est que ce ne sont pas toujours les siennes."

"Je connais un tas de types à qui je ne pardonnerai jamais les injures que je leur ai faites."

                     Clemenceau par Eugène Carrière

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Publié le par chriswac
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Les arènes de Montmartre. rue Chappe.

    Montmartre conserve de la période gallo-romaine quelques vestiges comme des colonnes de temples (temple de Mars, temple de mercure) réemployées dans l'église Saint-Pierre sous le buffet d'orgue et dans le choeur.... alors pourquoi pas des arènes antiques?

 

    Les Montmartrois aimeraient sans doute que ce fût une vérité historique mais évidemment il n'en est rien et nos arènes ne sont antiques que de 80 ans !

 

Le panorama du Sacré-Coeur (rue Saint-Eleuthère) à l'emplacement des arènes.

Le panorama du Sacré-Coeur (rue Saint-Eleuthère) à l'emplacement des arènes.

     Il y eut à leur emplacement, pendant la construction du Sacré-Cœur, un des quatre "panoramas" montmartrois. Il y avait sur la Butte "le panorama de la bataille de Patay" rue Becquerel, "le panorama des Croisés d'Orient" rue Lamarck (24), celui de "Jerusalem", puis de "Rome" toujours rue Lamarck (18), enfin celui qui nous intéresse aujourd'hui "le panorama de la Terre Sainte", appelé également "panorama du Sacré-Cœur" dont l'entrée se trouvait rue Saint-Eleuthère.

 

    Un panorama était une attraction populaire qui permettait au visiteur de découvrir sur 360° sur les murs d'une rotonde un paysage ou un événement historique peint en trompe l'oeil. Il était très en vogue à la fin du XIXème siècle et on en comptait une vingtaine à Paris!

 

     Le panorama fut détruit pour deux raisons.

            Construction du réservoir (avant la basilique) en 1887

La première, commerciale, due à la déréliction croissante du public, la deuxième au mouvement inquiétant du terrain. Les carrières n'étaient pas en cause mais la pression énorme de la construction au-dessus de la rue Saint-Eleuthère, le réservoir monumental de la rue Azaïs achevé en 1889.

 

    Il fallut adosser au terrain un épais remblai consolidé par un mur. Cette consolidation forme aujurdhui le côté nord des arènes, en contrebas de la rue Saint-Eleuthère.

 

    Le terrain sécurisé entre la rue Saint-Eleuthère et la rue Gabrielle, à l'abri des spéculations, fut confié en 1941 à l'oeuvre des P'tits Poulbots qui cherchait un endroit où se réunir et répéter.

 

    Lucien Pinoteau nommé président à vie de la République de Montmartre par Poulbot, avait fondé en 1933  cette association.

Il était aussi passionné de cinéma et les chiens ne faisant pas de chats (ou le contraire), son fils Claude choisit d'être cinéaste ("Le Silencieux" "La Gifle", "La Boum") sans oublier de s'occuper des P'tits poulbots après la mort de son père.

Les arènes de Montmartre. rue Chappe.

    Lucien fait construire les gradins en maçonnerie qui bien que ne formant qu'un demi-cercle sont vite appelés "arènes" alors qu'elle ressemblent plus à un théâtre qu'à ces lieux de passion sanglante et de tortures que sont les arènes antiques et les arènes tauromachiques.

 

    Le jardinier, breton d'origine, fait venir d'Illifaut dans les Côtes d'Armor des pommiers qu'il plante autour du théâtre. 27 ans plus tard, le barde breton Izel Breizh montmartrois lui aussi mais natif d'Illifaut obtient le jumelage de Montmartre avec sa commune natale. En 1969, cette commune fait cadeau à Montmartre d'un pressoir à pommes. Ainsi pendant quelques années y eut-il récoltes de pommes et production de cidre sur une Butte pourtant amoureuse de ses vignes et de son grand cru!

"Chaque année nous nous retrouvions à Montmartre pour commémorer le jumelage et presser le cidre. Nos sorties étaient accompagnées des poulbots" (souvenirs de la fille du barde).

Les arènes de Montmartre. rue Chappe.

    La présence bretonne prit fin en 1975, année où les arènes furent restituées à la Ville de Paris. Il fallut neuf ans pour réaménager ce petit espace, arracher les pommiers remplacés par des oliviers, des arbustes, quelques pieds de vigne et faire disparaître le vieux pressoir.

Les arènes de Montmartre. rue Chappe.

      Les arènes deviennent alors le lieu principal du Festival de Montmartre dirigé par Guy Shelley, auteur et metteur en scène.

Les années COVID ont malmené cette manifestation ouverte sur la diversité et la créativité. Mais les arènes sont toujours là, prêtes à accueillir les festivals à venir.

 

... Et les cinéastes qui comme Rivette choisit d'intégrer ce lieu inattendu de Montmartre dans son film "Paris nous appartient".

                          Paris nous appartient (Rivette)

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Le Moulin de la Galette (Camoin)

Le Moulin de la Galette (Camoin)

     Pour sortir de la grisaille des derniers mois, de l'ambiance anxyogène de masques et de gel hydroalcoolique supplantée par les horreurs effroyables de la guerre poutinienne, il est utile, le temps d'une pause de se rendre au musée de Montmartre pour rencontrer Charles Camoin,  un "Fauve en liberté".

                 Exposition "Un fauve en liberté". Musée de Montmartre.

     "En tant que coloriste, j'ai toujours été et suis encore un fauve en liberté".

    Ce peintre flamboyant (1879-1965) vient du sud, Cézanne le qualifie de "vaillant marseillais" mais C'est à Paris qu'il vient vivre en 1897 pour s'inscrire aux Beaux Arts dans l'atelier de Gustave Moreau.

     Il ne bénéficie que pendant quelques mois des conseils du génial peintre symboliste qui a la mauvaise idée de mourir.

                                  Dessin de Camoin corrigé par Gustave Moreau

" Je regrette de l'avoir si peu connu. Il possédait à fond les maîtres du Louvre. Ce que je sais de lui c'est surtout par Matisse et Marquet que je l'ai appris."

    L'atelier de Cormon (peintre académique s'il en est,) qui lui est proposé alors, ne lui convient pas du tout et il préfère quitter l'école des Beaux Arts. Il n'y a pas perdu son temps car il a fait la connaissance des deux autres peintres qui deviennent ses amis et ses coéquipiers dans l'aventure du fauvisme : Matisse et Marquet.

Péniche sur la Seine (1902)

Péniche sur la Seine (1902)

     C'est avec eux qu'il part à l'aventure dans Paris et peint des toiles où déjà s'affirment son goût de la couleur et de la composition.

                          La Seine, le Louvre, le pont des Arts vus du Pont Neuf (1904)

La promenade au Parc (1902)

La promenade au Parc (1902)

    Le goût pour l'art des estampes japonaises se manifeste chez lui, comme chez ses amis, auxquels vient s'ajouter Derain.

   Il représente Amélie Matisse dans un kimono dessiné par son mari.... 

                 Madame Matisse faisant de la tapisserie (Camoin. 1905)

                                         Madame Matisse en kimono (Derain

        Quand il s'intéresse au portrait, Camoin est influencé par Cézanne qui aime le conseiller : "Je vous parle comme un père".

                                             Portrait d'Albert Marquet (1904)

Si cette influence est sensible dans la composition, elle l'est moins dans la recherche de la "vérité" du personnage.

                                  

Camoin exprime une vie intérieure plus rare chez Cézanne accaparé par le cadrage et la composition.

                                                        Lola Camoin (1920

     Une des premières toiles de l'expo est un hommage du peintre à sa mère, elle-même peintre et à l'origine de la passion de son fils.

                                 La mère de l'artiste sur le divan (1897)

La sensualité est exprimée par la pause, le talent par la palette qui est tenue comme un éventail. Remarquable toile, comme un manifeste du fauvisme et une affirmation de la place égale de la femme dans la création. 

Port de Marseille. Notre-Dame-de-la-Garde à travers les mâts. (1905)

Port de Marseille. Notre-Dame-de-la-Garde à travers les mâts. (1905)

     Camoin est du sud, il ne le découvre donc pas (contrairement à Matisse peintre du nord) et c'est naturellement qu'il y séjourne, comme Marquet, à Saint-Tropez tandis que Derain et Matisse choisissent Collioure.

                                 Le port de Toulon à la barrière (1904)

Ses toiles comme celles de des amis ont en commun l'importance de la couleur, le non respect du réalisme, le désir, malgré le long travail, de donner l'impression d'une grande spontanéité, voire d'une improvisation. Bref toutes les caractéristiques du fauvisme.

Maisons à Montmartre (1908)

Maisons à Montmartre (1908)

  Mais c'est à Montmartre, sur la Butte des peintres qu'il s'installe définitivement dès 1907.

                                         

Il aime alors fréquenter la Bohême qui va de Derain à Van Dongen, de Picasso à Dufy. Période créatrice et difficile car comme la plupart de ses amis, il vit dans la pauvreté.

Notre-Dame et pont de l'Archevêché (1908)

Notre-Dame et pont de l'Archevêché (1908)

    L'aspect douloureux de cette période est concrétisé dans ses toiles par le cerne noir qui entoure les sujets et qui le fait tendre vers l'expressionnisme.

Il change de nombreuses fois d'adresse, toujours à la recherche d'un modeste atelier, 27 boulevard de Clichy (1907), 12 rue Cortot (1908), 46 rue Lepic (1910-1925), 2bis avenue Junot (son dernier atelier où il meurt en 1965).

Il rencontre  en 1909 la peintre Emilie Charmy avec qui il a une forte relation qui durera deux années. Cette peintre originale et puissante aurait pu faire partie de l'exposition consacrée aux "pionnières" du Musée du Luxembourg.

                                                   Camoin assis (Emilie Charmy)

Espérons qu'elle fera bientôt l'objet d'une rétrospective qui permettra de  mesurer sa force et son originalité.

                              Femme allongée (Emile Charmy)

 

    Après la fin de sa liaison, Camoin part pour Tanger où il rejoint Matisse. l'intermède sera de courte durée et quand il revient à Paris, rue Lepic, il est en proie à une dépression (qui durera jusqu'en 1914) pendant laquelle, proche du suicide, il s'acharne contre ses toiles qu'il taillade et déchire quand il ne les brûle pas dans son poêle.

Toile restaurée. Le Moulin Rouge.

Toile restaurée. Le Moulin Rouge.

      Nous perdons alors plus de 80 oeuvres dont beaucoup avaient été peintes à Montmartre.

Des morceaux de toile sont récupérées dans les poubelles, revendues aux Puces, restaurées et pour certaines vendues à Drouot par Carco.

                                      Autoportrait. Toile découpée et restaurée

                                      L'Indochinoise (1905). Toile découpée et restaurée

    Camoin intente un procès à l'issue duquel le tribunal lui donne raison par un jugement qui sera à l'origine d'une nouvelle législation sur la propriété intellectuelle qui protège encore aujourd'hui les créateurs.

    Mobilisé en août 1914, il est affecté à la section "camouflage" qui consiste avec d'autres artistes de peindre des toiles qui dissimuleront des armes ou des points stratégiques. Il garde sur lui un carnet sur lequel il saisit des visages de soldats. Jamais il ne représente l'horreur des tranchées qui resteront un cauchemar dont il parlera peu.

 

Dès les premières années de son travail,  avant les années de guerre, Camoin s'est intéressé au nu féminin, exercice obligé de tout peintre qui veut se faire connaitre.

Nu à la chemise mauve (1908)

Nu à la chemise mauve (1908)

      Loin de l'académisme qui perdure et des audaces de la jeune génération, il donne à voir une sensualité sans apprêts mais vivace, une femme qui n'est pas dupe et joue du désir masculin.

"Je suis allé voir deux fois le père Cézanne, je lui ai montré mes études, il a beaucoup aimé le portrait d'une putain, me disant que c'était là ma voie."

La saltimbanque au repos (1905)

La saltimbanque au repos (1905)

     La célèbre "Saltimbanque au repos" a son petit succès de scandala au salon des Inépendants, succès renforcé par l'agression dont elle est victime,. Elle reçoit en effet quelques coups de couteau rageurs.

 

Dès 1920, Camoin se partage entre Montmartre et Saint-Tropez. Il commence à être reconnu et apprécié pour ses couleurs comme pour sa tentative de traduire des sensations. Devant un paysage, tous les sens sont en éveil et la toile idéale traduirait à la fois la lumière, le parfum, la chaleur. Et il est vrai que les toiles des fauves nous happent dans leur ambiance et nous intègrent dans leurs couleurs.

                                               Le square Saint-Pierre

Printemps (1921)

Printemps (1921)

   1920 c'est aussi l'année où il épouse Charlotte Prost (Lola) avec qui il aura une fille, Anne-Marie.

 

 

Lola sur la terrasse (1920)

    En 1925 il déménage pour le 2bis de l'avenue Junot, dans un Montmartre qu'il apprécie, comme ses habitants pour qui Paris est un autre univers :

"C'est maintenant que j'apprécie la Butte. On est au-dessus de la mêlée, loin du bruit et de la rumeur de la ville."

Tartane arrivant dans le port de Saint-Tropez

Tartane arrivant dans le port de Saint-Tropez

    Camoin profitera de la reconnaissance et de la vogue des Fauves. Il sera exposé à Paris comme à New-York.

Il meurt à Montmartre à  86 ans dans son atelier proche du Moulin qu'il a souvent peint de ses fenêtres.

 

     Il est enterré à Marseille, dans la ville lumineuse de sa jeunesse.

                                Le garage à bateaux du peintre Person

    Mais pour nous Montmartrois, il est, comme les peintres et les poètes qui ont vécu sur la Butte, l'un des citoyens de notre village qui aime les chats (noirs ou non) et leurs cousins sauvages, les fauves en liberté!

                                                     La rue d'Orchampt

    L'exposition "Camoin, un fauve en liberté" se tient au musée de Montmartre, 12 rue Cortot, jusqu'au 11 septembre 2022.

 

Liens : les peintres; les artistes, les célébrités de Montmartre

                                                 Le peintre dans son atelier

En annexe, pour les promeneurs de Montmartre, les adresses de Charles Camoin dans notre quartier :

Musée de Montmartre. Charles Camoin. Fauvisme.

1907

27 boulevard de Clichy. Le vieil immeuble a disparu rempacé parc cette façade plate et sans style.

Musée de Montmartre. Charles Camoin. Fauvisme.

1907

6 rue Mansart, pour quelques mois

Musée de Montmartre. Charles Camoin. Fauvisme.

1908

Le fameux 12 rue Cortot, aujourd'hui musée de Montmartre, où vécurent tant de grands peintres et où on peut visiter l'atelier de Valadon et son petit appartement à la fenêtre barrelée afin d'empêcher Utrillo de sauter dans la rue et d'aller au bistro.

Musée de Montmartre. Charles Camoin. Fauvisme.

1910-1925

46 rue Lepic, l'immeuble n'est pas éloigné du 54 où vécut Théo Van Gogh et où il hébergea Vincent.

Musée de Montmartre. Charles Camoin. Fauvisme.

1925-1965

2bis avenue Junot. Quand y aura t-il une plaque? L'atelier de Gen Paul, peintre mineur et antisémite  y a droit!

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Publié le par chriswac
Publié dans : #album
Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

1er mars. Tristes jours où la guerre se déchaîne en Europe. Poutine est un criminel que nous avons laissé prospérer de massacre en massacre (Alep, Grosny, Karabagh...) Les Ukrainiens paient le prix de notre lâcheté. 

En lettres noires, pauvre protestation devant le Sacré-Coeur : Nous devons tous ensemble lutter contre l'agression de Poutine".

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

2 mars. Conversation avec un smartphone. Rue Durantin.

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3 mars. Petite boutique pour petits rêveurs. (rue Burq)

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

4 mars. Ils s'aiment malgré les bombes.

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5 mars. L'artiste aux impressions d'encre. Rue du Calvaire.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

6 mars. Invitation à la danse, square Louise Michel.

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7 mars. Quatre pigeons.

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8 mars. Les Galeries Dufayel vues de ma rue et le très beau fronton de Dalou, "le progrès entraînant le commerce et l'industrie".

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

9 mars. Nous gardons toujours notre âme d'enfant.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

10 mars. Les pavés de la Butte sont durs aux éboueurs!

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

10 mars. Le gazon (même roussi) repousse!

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

11 mars. Le pied de l'arbre et le pied de l'homme. 

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12 mars. Petit chien grand amour.

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13 mars. Chapi chapo.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

14 mars. La rue Saint-Rustique, âme de Montmartre.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

15 mars. Coeurs à vendre avant qu'ils ne s'envolent!

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

16 mars. Il faut partager son sandwich. Square Nadar.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

17 mars. Trois semaines de bombardement sur l'Ukraine. Le ciel saigne.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

18 mars. Petit chien dans sac à dos! Square Nadar.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

19 mars. Printemps au Château des Brouillards.

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

20 mars; "My cat needs cat food"! Le musicien oublie de préciser que son chat aime Bach!

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

21 mars. Aubade pour Dalida. (Place Dalida).

Mars 2022. Album photos au jour le jour à Montmartre.

22 mars. printemps en folie devant la basilique.

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23 mars. La Butte versant soleil.

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24 mars. La Butte est faite pour les amoureux!

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25 mars. Un air de campagne dans la maison où vécurent Renoir, Valadon, Utrillo et quelques autres. Rue Cortot.

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26 mars. Prise de tête amoureuse.

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27 mars. Bon appétit mesdames!

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28 mars. Rencontre.

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29 mars. Magnolias.

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30 mars. Double sourire.

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31 mars. Dernier jour froid sur la Butte. Depuis le premier jour du mois la guerre n'a pas cessé. Il y a dans le printemps quelque chose d'un hiver qui a pour nom Marioupol.

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