Ma ville opale
Ma ville aimée ma ville opale
Si tu savais combien j'ai mal
D'avoir perdu le goût du sel
Le goût de la mer et du ciel
Tu étais la seule aventure
La voile blanche des matures
Les îles nues parmi les dunes
Le cri du guetteur dans la hune
Ma ville aimée ma ville opale
J'étais marin j'étais indien
je nageais avec les étoiles
je dormais en rond comme un chien
Une femme au parfum étrange
Me parlait quelques fois des anges
Et lorsque j'étais orphelin
Posait sa joue contre ma main
Je n'étais pas encore un homme
Dans la chambre de "Moï Dom"
Et si le noir me faisait peur
Le phare y jetait ses couleurs
Ma ville aimée ma ville opale
Un jour de janvier un jour pâle
Je reviendrai sans un bagage
Et je marcherai sur la plage
Une femme au parfum étrange
Me tendra un quartier d'orange
Et me suivra de ses yeux verts
Lorsque j'embrasserai la mer
Liens : Poème. Berck sous la dune.
Poème Alzheimer. Avant la mort.
Poème d'amour. La nuit à côté de toi.
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