
Par un jour d'été un peu gris, pourquoi ne pas se promener dans les vieilles rues de Saint-Pierre? Les maisons y ont souvent gardé leur authenticité malgré la tendance irrésistible des propriétaires à remplacer les vieilles portes de bois par des portes de plastique blanc, pratique et consternant.
Je commence la balade par la rue Pierre Loti où l'écrivain est enterré, dans le jardin de la maison familiale : "Ici, dans le jardin de la maison des aïeules, Pierre Loti repose sous le lierre et le laurier."

Derrière cette porte, datée de 1739, nous savons, sans pouvoir entrer, que l'écrivain, tant attaché à son île, passe son éternité avec quelques uns des chats qu'il aimait.
Derrière les autres portes, nous ignorerons quelles joies ou quelles peines se réfugient... Nous resterons à la surface des apparences...



Comme presque partout dans l'île, les roses trémières grimpent vers le ciel. Celle-ci a choisi sa couleur rose pour être assortie au bleu de la porte.



Une de mes portes préférées... J'imagine derrière les murs, un bassin entre les palmiers...Un air d'Orient, une odeur de jasmin...




A vous de découvrir d'autres portes dans les ruelles et les impasses de la capitale de l'île! Mais avant de vous lancer, jetez un oeil sur cette porte en trompe-l'oeil qui ne s'ouvrira jamais que sur le rêve et admirez ce chat qui ne tuera jamais les oiseaux bleus et insouciants...


Lien : Eglise Saint-Pierre. Oléron. Nicolas Greschny.
...