Partout où l'on va, il est plus facile de rencontrer des chats que des humains...
Ainsi en est-il du Vieux Chapus.
Je n'y ai vu que deux vieux Charentais, très sympathiques et une retraitée qui faisait la cuisine tandis que sa petite chatte nous regardait par la fenêtre...
Elle s'est décidée à sortir, avec beaucoup de précautions.. Qui étions-nous avec nos appareils photo et notre allure de touristes?
Elle a pris confiance quand sa maîtresse nous a parlé et nous a raconté comment la petite bête avait été sauvée in extremis de la noyade. Une fois recueillie, elle était restée
plusieurs jours prostrée, sans manger, sans bouger.
C'est l'autre chat de la maison, le rouquin, bon comme du pain, qui l'a léchouillée, cajolée, et peu à peu rendue à sa vie de jeune chatte joueuse...
Elle s'amuse à le guetter...
Et à lui mordiller l'oreille.
Lui, il se laisse faire.
C'est ça l'amour!
Celle-là habite chez une vieille dame du village, qui malheureusement, n'a pas les moyens de la faire opérer.
Le quartier se peuple, saison après saison, de petits qui lui ressemblent...
Et dont le regard craintif semble nous interroger.
Serions-nous des envoyés du Dieu des Chats?
Lui ouvririons-nous notre porte?
Cette petite porte un collier anti-puces. Elle a donc trouvé le chemin qui mène à un coeur humain...
Ce qui ne l'empêche pas de jouer les tigresses à l'affût.
De retour au Grand-Village, nous retrouvons Titiche, l'exclusive, et nous nous faisons vertement sermonner pour l'avoir si lâchement abandonnée pendant plusieurs heures!
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Lien : Chats de Fleury