Les touristes viennent à Saint-Georges pour visiter son église (voir : Oléron. Eglise de Saint-Georges. ) mais ils sont souvent charmés par la petite ville, un peu à l'écart des ruées vers les plages. Pourquoi ne pas y passer quelques instants, en flanant, nez au vent, guidé par les roses trémières?
Près de l'église, se dresse une petite halle contemporaine de celles de Baltard à Paris. Elle a eu plus de chance puisqu'elle est encore debout. C'est un charpentier de Saint-Pierre, Louis Vignal qui l'a construite, sur les plans d'Espaillac. En-dehors des jours de marché, elle sert de rendez-vous aux bandes de jeunes du coin (enfin, disons plutôt aux cinq ou six jeunes du village!)
Au bout de la place, s'élève une opulente demeure qui se donne des allures de château de contes de fées. Il s'agit du "Château Fournier", que de riches viticulteurs ont commandé sur catalogue en 1877! La pratique était alors courante et explique que l'on retrouve dans toutes les provinces de France de nombreux clones du même bâtiment. Aujourd'hui, la façade cache une extension moderne qui sert de maison de retraite...
Un autre château donne sur la même place. C'est le "Château Briquet", lui aussi choisi sur catalogue par un éleveur-boucher, en 1881. On raconte que la dame Briquet économisa pendant des décennies, pièce d'or après pièce d'or pour réaliser son rêve.
Loin des fastes bourgeois, une ancienne maison aux volets clos sur son histoire.
Un des passages voûtés derrière l'église...
Un fenêtre romane dans une maison qui faisait partie des dépendances de l'église...
Maison ancienne rue de la Seigneurie.
Dans une ruelle, une fenêtre aux volets de ciel. J'imagine qu'il ne peut y avoir de l'autre côté du miroir des vitres qu'une femme douce et des chats.
A vous de vous égarer dans les rues calmes et ombragées. A vous de découvrir la ville en prenant votre temps et en respectant sa longue sieste!
Eglise Saint-André. Dolus. Oléron.
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