Le 11 septembre est une triste date pour les animaux libres et sauvages. C'est l'ouverture de la chasse qui met en branle une armada de canardeurs, pour la plupart des hommes dont la virilité est peut-être aléatoire.
J'ai voulu rendre visite aux animaux du zoo de la Palmyre, un endroit unique où l'on sauve des bêtes et tente de préserver certaines espèces menacées. La forêt alentour résonne déjà des détonations qui signent l'arrêt de mort des chevreuils et des lièvres quand ce n'est pas celui d'oiseaux menacés d'extinction.
J'ai pris quelques photos, comme ça, sans déranger les bêtes, observateur admiratif de leur beauté et de leur naturel.
On se promène dans ce grand parc comme s'il n'y avait pas de grillages, comme si le paradis promis, de Saint François et d'Isaïe se réalisait enfin. Illusion passagère bien sûr mais qui fait du bien quand partout dans la nature confisquée, les guerriers d'opérette que le gouvernement subventionne plus que n'importe quel autre, sont à l'affût, prêts à tuer les animaux innocents et sauvages.
Je n'ai jamais compris quel plaisir on pouvait prendre à faire souffrir et à tuer des êtres qui ne vous demandent rien, ne font de mal à personne et tentent d'assumer l'existence qu'ils ont reçue, comme nous.
Beauté du monde, beauté de la nature, beauté des animaux... nous avons charge de la protéger, de la chérir et de la remercier de nous aider à vivre différemment notre condition de grand singe évolué, seul animal capable de s'inventer des dieux mortifères et des livres "sacrés" qui nous empêchent d'être intelligents et sensibles
Seul animal capable de s'arroger le droit de vie et de mort sur tout ce qui existe, océans, forêts, faune et flore...
Avec le résultat que nous subissons aujourd'hui.