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Montmartre secret

Montmartre secret

Pour les Amoureux de Montmartre sans oublier les voyages lointains, l'île d'Oléron, les chats de tous les jours. Pour les amis inconnus et les poètes.

Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON EGLISES Cimetières


                                                                 Plage de la Perroche

   Il y avait à la Perroche un prieuré voué à Saint-Médard et qui relevait de l'abbaye de Sablonceaux. Le prieuré fut ruiné par les révoltes de la gabelle puis par les guerres de religion. Il fut pillé à plusieurs reprises et son prieur fut assassiné (1561).



     En venant de la route, vous découvrez une massive tour crénelée aux gros moellons apparents. Elle veille sur ce qui reste des bâtiments conventuels, sur le cloître et la chapelle.



     On peut voir cette chapelle en contournant la propriété. Elle est le plus souvent fermée car l'ensemble est privé et vous devez vous contenter de tourner autour et de faire travailler votre imagination.



     La chapelle date du XIIème siécle. Elle a été remaniée à plusieurs reprises mais son style reste très simple et dépouillé.



    Le portail de pierres nues a la modestie et l'harmonie qui conviennent à cette île.



    Le 14 août un concert est offert dans la chapelle. Un vaste programme qui va de Bach (et avant précise le programme) à Offenbach (et après?)...
C'est le moment où jamais de visiter l'endroit! 

...Je reviens du concert! Plus de trois cents personnes pour cent places! Mais le pire, c'est que la batterie de mon appareil photo était déchargée!

Heureusement, une messe est annoncée pour le 15. Je vais enfourcher mon vélo et me harnacher de deux appareils...

Intérieur de la chapelle : 










        La chapelle est en partie romane avec des modifications plus tardives. Ses pierres prennent la couleur du temps, couleur de sable et de mousse.

 






    De part et d'autre de l'autel, deux belles statues de bois. Bien que modernes, elles restent dans l'esprit roman : allongement des corps, simplicité des formes.

     Enfin, je vous laisse saisir quelques vues sur le cloître toujours fermé. Ce jour de l'Assomption, le prêtre qui préparait la messe m'a autorisé à y glisser mon objectif tout en me confiant que les propriétaires n'appréciaient pas du tout cette intrusion. Mais si je remercie les propriétaires et leur hospitalité par prêtre interposé, je voudrais les convaincre d'ouvrir de temps en temps leur domaine à tous les amoureux  de la beauté que nous ont léguée les bâtisseurs de pierres vivantes.





 










Lien : Oléron. Eglise de Saint-Georges.







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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON

                                                        Port des Salines.

Vous partez du port des Salines,  point d'arrivée de la dernière balade (voir lien en bas de page
) et continuez jusqu'à la route. Vous prenez la direction de Saint-Trojan et traversez la forêt sur deux kilomètres.


                                             Piste cyclable dans la forêt de Saint-Trojan. 

Deux directions s'offrent alors à vous :  St-Trojan-Gatseau et la grande plage. Sutout choisir la grande plage et ne pas se laisser tromper par l'indication Gatseau.


                                                          Piste vers la grande plage.

Ce n'est qu'après 800 mètres que vous tournerez sur la gauche, traverserez la route et emprunterez la piste dite de la Soulasserie. Le nom n'est pas beau mais la forêt est somptueuse, la lumière et les senteurs sauvages vous y feront escorte.




Le chemin vous emmène jusquà une route que vous traverserez pour continuer sur la piste vers Gatseau. En 10 mn, vous arrivez au marais des Bris.


                                                                 Le marais des Bris. 

Vous abandonnerez un instant votre monture pour vous balader dans le marais et admirer les oiseaux.

 



L'aigrette qui est l'oiseau de l'île comme l'ibis est celui de l'Egypte! On la voit, toujours élégante et affairée se promener dans les marais. A votre approche,elle vous fera cadeau de son envol léger et presque transparent dans le soleil.



Un regard sur cette bande de mouettes qui se prélasse sur son îlot et vous reprenez la piste jusqu'à Gatseau (vous laissez sur votre gauche la plage du soleil).


                                                           Plage de Gatseau.

Profitez de l'heure matinale. Gatseau est à vous. Les familles y viendront plus tard avec armes et enfants! La plage est appréciée pour sa mer sans vagues (mais attention aux parcs à huîtres!) et pour sa situation privilégiée, à l'abri des vents dominants.

 


                                                                   Dunes à Gatseau.



Vous y ferez d'agréables rencontres, comme celle de cette jeune femme échappée d'une toile de Gauguin...



Ou, qui sait? vous dénicherez (désensablerez) un trésor, avant de repartir par la même piste qui vous a amenés ici. Cette fois, au niveau des Bris, vous prendrez la direction de la plage du soleil.


                                                       Chemin piétonnier, plage du soleil. 

 Vous n'irez pas à droite, sur le chemin piétonnier qui la longe. Même si immanquablement vous y voyez des cyclistes, respectez les gens qui s'y promènent et les handicapés de Lannelongue qui y ont leur accés à la mer. Non, vous prendrez à gauche, sur la digue Pacaud et roulerez entre mer et marais.


                                                                  La digue Pacaud. 

Au bout de la digue vous passez devant les villas et descendez de votre fidèle vélo pour emprunter sur deux cents mètres un chemin piétonnier qui passe devant la terrasse de l'Albatros (hôtel-restaurant plutôt sympa) et vous pose sur la route de front de mer.


                                                                      Chemin piétonnier.


                                                               Terrasse de l'Albatros. 

Sur votre gauche vous pourrez vous voir ce qu'était l'architecture balnéaire dans cette station, la plus réputée et la plus fréquentée de l'île. Le long de la plage et dans les rues adjacentes, de nombreuses maisons  présentent des caractéristiques communes : toit débordant, décor de briques aux encadrements de fenêtres, avant-corps...)

 



Sur votre droite, la plage où vous ne pourrez vous baigner qu'à marée haute et au-delà, le viaduc et Fort Louvois.

 

Maintenant vous retrouvez la piste protégée et vous filez jusqu'au port de Saint-Trojan.


                                                                Port de Saint-Trojan.

De là, vous rentrez par la forêt et revenez à votre point de départ : le port des salines.
La balade aura duré entre 1heure 30 et deux heures trente selon que vous aurez ou non flâné dans les Bris avec les oiseaux.  Et peut-être aurez-vous envie de rapporter un peu de fleur de sel ?




                                                             






Lien :
Balade à vélo. Oléron. Du Château à Grand Village. (1)

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Publié le par chriswac
Publié dans : #POEMES Chats.. photos..articles

          Dans les rues du Château, quelques chats rencontrés au hasard des balades... Quelques chats qui ont eu la grande courtoisie de se laisser photographier!


Histoire sans paroles : la belle indifférente et le clochard.












Chats du jardin de la maison du Prévôt.

 


 




 



Gardien de son domaine, près des remparts.




A saint-Georges, rue de la Chatonnière (sic). Une petite chatte recueillie au printemps par une adorable dame qui ressemble aux bonnes fées de Cendrillon et qui l'a nommée Obama, avant de se rendre compte que c'était une fille. Elle l'a alors baptisée Rama. Mais elle ne l'appelle plus que Pupuce! 




        
    
Chacun le sait, les chats ont plusieurs noms. Comme le dit Lewis Caroll, le nom le plus important, le plus précieux, le vrai... Lui-seul le connaît!

Et pour terminer... la reine de Grand-Village : Titiche dans son laurier...




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Liens: Chats. Poèmes, Art, photos....

Lien: La chatte Titiche à Oléron.




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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON






     Vue d'avion, c'est une étoile. Trois branches dans la mer et les autres sur terre. Elle enserre la petite ville dans ses remparts comme une mère protectrice.
    Si vous la parcourez à pieds, c'est un labyrinthe... Des murailles de tous les côtés, des portes sur le ciel, des éboulis chaotiques. Vous l'avez reconnue, c'est la citadelle du Château d'Oléron! 

    Vous pouvez vous y promener en vous laissant guider par un éclat de soleil ou des ombres sur les murailles ou vous pouvez suivre le chemin balisé qui est éclairé la nuit et vous guide dans un monde étrange sous la lune.







 Les remparts de la ville (plage du Château).

        Il y avait, à cette pointe de l'île un important château des Ducs d'Aquitaine. C'est à son emplacement qu'est commencée la construction d'une citadelle sous Louis XIII. Sur ordre de Richelieu, Dargencourt édifie un ouvrage bastionné qui défend le pertuis d'Antioche.
        Vauban le complète par deux ouvrages à cornes. Celui du marais s'effondrera et sera remplacé par la demi-lune actuelle.
        A la fin du XVIIème, Vauban prévoit une nouvelle enceinte qui entraîne la destructiuon d'une partie du village et le déplacement de la population. Les travaux seront menés par Ferry. L'enceinte qui enferme le village prend alors l'aspect qu'elle a de nos jours.

 




    Votre promenade vous permettra de passer de la citadelle au glacis qui la sépare du village, et du glacis aux premières maisons et aux remparts qui les enserrent.



    Un pont autrefois à tablier de bois, franchit le fossé et mène à la Porte Royale.



    La porte est ornée de bossages et de pilastres toscans.



    Un tableau sculpté représente un écu aux armes de France surmonté d'une couronne royale avec une croix de la légion d'honneur (au-dessous) et des drapeaux et des étendards. Ces motifs ont sans doute été exécutés vers 1830.

 

Le passage voûté conduit à la cour.



     De ce côté, la porte à bossages a gardé sur son fronton des armoiries sur les quelles on peut reconnaître une ancre marine et un chapeau de cardinal. Ce sont sans doute, les attributs de Richelieu.



    Les bombardements de 1945 par l'aviation française libre ont détruit plusieurs bâtiments qui donnaient sur la cour. L'arsenal subsiste cependant avec les magasins et le logement du gouverneur.

 

     Subsiste également le magasin à poudres. Il est, je pense le plus beau vestige de la citadelle. Ses contreforts puissants, son architecture robuste qui l'enracinent à la terre, lui donnent une allure de chapelle romane.



      Entre la citadelle et les ouvrages à corne, la demi-lune abritait le corps de garde. Aujourd'hui, c'est la troupe des ânes pacifiques qui l'a investi!
     Et maintenant, partez à l'aventure entre ces murs; faites le tour de la ville sur les remparts... entre mer et marais...





 



 







lien :
Omer Charlet à Oléron.   

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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON EGLISES Cimetières


     Elle est la plus belle de l'île (je le reconnais, bien que ma préférée soit celle de Saint-Denis) et elle aime qu'on l'admire sous le soleil qui dore ses pierres...
L'église de Saint-Georges est aussi la mieux préservée.  En partie mutilée, elle a échappé à la destruction complète qu'ont connue la plupart de ses consoeurs pendant les guerres de religion. La Réforme avait trouvé sur l'île une terre d'élection et il faudra la terrible répression et les dragonnades pour l'en chasser. Bien des réformés émigreront alors pour les Pays-Bas ou l'Angleterre.

 

     Le prieuré bénédictin de Saint-Georges fut fondé avant 1040, date à laquelle Agnès de Poitiers en fit don à l'abbaye de Vendôme (qu'elle avait elle-même créée) ainsi que de toutes ses dépendances qui représentaient près du quart de tout Oléron. L'église fut reconstruite au XIIème. De cette époque datent la nef et le bras sud du transept.

 

     Les proportions de la nef donnent une impression d'espace et de clarté. Une architecture d'harmonie et de recueillement que l'on trouve souvent dans les églises romanes de Saintonge.





     La nef a été surhaussée pour abriter un chemin de ronde.



   Le bras sud du transept a conservé ses fenêtres romanes ouvragées. Mais allons voir le portail, partie la plus ancienne de l'édifice et, comme pour l'église de Saint-Denis, la plus remarquable :



     Deux arcs étroits encadrent la porte. Les chapiteaux et les colonnes sont finement sculptés de décors végétaux et animaliers que le vent et les embruns ont pris plaisir à retravailler à leur manière...
Quatre grosses colonnes adossées rythment la façade. Leurs chapiteaux sont ornés de petites têtes humaines accolées, motifs inhabituels en Saintonge.













    Ces pierres racontent l'orient, le fantastique, le spirituel... Elles gardent la mémoire des mains de ceux qui les ont métamorphosées, il y a presque 1000 ans!

Au XIIIème, Aliénor d'Aquitaine fait don de l'église à l'Abbaye des Dames de Saintes.

Au XVIème, pendant les guerres dites de religion (étonnante non, cette haine entre adeptes de celui qui a dit "Aimez-vous les uns les autres?") les bandes de Condé, de Sainte-Hermine et de Montluc, s'amusent tour à tour à saccager l'édifice.

Au XVIIème, il est restauré et agrandi, en sauvegardant les parties romanes. Il a juste le temps de souffler avant la Révolution qui, bonne fille, le choisit pour les réunions du Club Révolutionnaire et se contente de mutiler la statue de la Vierge et quelques autres objets religieux.





C'est au XVIIème qu'est construit le chevet plat et ses trois hautes fenêtres.



  Dans le choeur, le jour de notre visite, de jeunes musiciens français et allemands répétaient pour le concert qu'ils allaient offrir le soir..



     La statue de Notre Dame en l'Isle a retrouvé son bras. Elle est en bois polychrome et date du XVIIIème. Une légende oléronnaise en fait la figure de proue d'un navire danois venu s'échouer avec le prince Darmar qui, pour remercier la Vierge de l'avoir sauvé du naufrage, fit édifier une chapelle dans le village qui porte toujours le nom de Notre Dame en l'Isle.



     Un autre rescapé de la Révolution : l'autel Régence avec sa gloire de nuages et de chérubins autour du triangle trinitaire. Il provient comme la statue, de la chapelle Notre Dame en l'Isle, détruite en 1793. 



    Dans le transept sud, une belle statue de Sainte-Barbe vous sourit. La Sainte est reconnaissable à ses attributs : la tour où elle fut enfermée et suppliciée et l'épée de son martyre. La statue ( elle aussi du XVIIIème) est réellement une ancienne figure de proue.



   Un bel ex voto de la "Louise" est exposé dans le transept. Il date sans doute de la deuxième moitié du XIXème.



    En quittant l'église, jetons un coup d'oeil (rapide) au cadran solaire qui est aussi scolaire puisqu'il nous fait la leçon :

"Nous passons ici-bas
Comme une ombre légère.
Nous marchons à grands pas
Vers notre heure dernière."

Je vous suggère de lui répondre en mordant la vie à pleines dents et en faisant, comme dit Brassens, "la tombe buissonnière".

Le haïm!

Oléron.Eglise de Saint-Denis.

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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON PLAGES



     Il y avait, il y a quelques années, un immense parking tout au long de la plage de Vertbois. Il a disparu, dévoré par les tempêtes de l'hiver. 




     Il y avait dans les dunes, à plusieurs dizaines de mètres de la plage, deux énormes blockhaus. La mer les attire vers elle à chaque grande marée. Elle les a fait glisser sur le sable lors du dernier hiver. Peut-être n'aura-t-elle pas le temps de parachever son oeuvre car, la municipalité de Dolus envisage de les détruire, les jugeant dangereux pour les enfants et les imprudents qui s'y aventurent malgré les panneaux d'interdiction.



     Il faut avouer qu'ils avaient une réputation douteuse, ces vestiges de l'architecture guerrière des nazis... Ils servaient de rendez-vous aux amoureux qui s'y aimaient avec vue sur la mer. Ils attiraient les voyeurs qui se dissimulaient dans les oyats. Ils offraient leurs murs immenses aux artistes tagueurs venus parfois de loin.



     La petite souris prétend que les amateurs d'herbes rares venaient y fumer à l'abri des pluies et des regards.



     Ce qui, de toute évidence stimulait leur imagination...





     Et puis, un jour d'avril de cette année, des enfants qui jouaient à la guerre, découvrirent dans un des blockhaus un corps carbonisé.



     Il y eut une enquête qui conclut au suicide par le feu d'un habitant de Dolus venu s'immoler près de la mer.
Evidemment cette mort sinistre ne pouvait améliorer l'image des blockaus dont les jours sont maintenant comptés.



     Il faut donc se dépêcher d'aller voir les peintures qui s'écaillent et qui exploseront en 2010.







     ...Si toutefois l'on réunit la somme nécessaire à cette destruction. Ce qui n'est pas assuré, si j'en crois l'adjointe au maire, Marie-Hélène César qui malgré son nom impérial et conquérant déclare :"En 2010, si tous les crédits nécessaires sont réunis, ces deux blockhaus seront amenés à disparaître. La disparition pure et simple est inéluctable. Encore faut-il savoir qui va payer." (!!!)



     Par mes moustache! Cela me redonne un peu d'espoir!





     Allons! Allons! pas de faux espoir! la chose est décidée. On va nous dynamiter!

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     Merci aux jeunes artistes qui ont écrit et peint sur les murs de la haine.  La pluie, la mer, le vent, apprécient tant leurs couleurs qu'ils ont voulu s'en emparer, les emporter dans leur mémoire avant que les dynamiteurs ne fassent leur boulot.













Lien :
 Les plages d'Oléron :

Oléron. Les Plages. Classement alphabétique.

 




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Publié le par chriswac
Publié dans : #POEMES Chats.. photos..articles








Le chat du métro Strasbourg Saint-Denis
      
(Pour Toto et Elisabeth)



Dans le long couloir de faïence
sous le panneau Correspondance
Il est blotti sans espérance
comme un danseur privé de danse

Ses yeux ont perdu leur couleur
Sous les étoiles électriques
Et  les crissements métalliques
Ne font plus palpiter son coeur

Il voit s'anéantir les heures
Sous la semelle des passants
Et le regard noir et absent
Qui troue leur masque de malheur

Alors il ferme les paupières
Il pèse fort sur les genoux
De celle qui un soir d'hiver
L'a ramassé dans un égout

Il marche dans un grand jardin
Parmi les fleurs et les abeilles
Les pierres chaudes sous le thym
Et les oiseaux qui s'émerveilllent

Un vrai soleil joue dans le ciel
En jetant quelques pièces d'or
couleur de jour couleur de miel
Dans la main de celle qui dort

"Réveille-toi, c'est le moment,
Vois, nous avons assez d'argent
Pour le donner à l'ange qui
Nous ouvrira le Paradis."


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Liens: Chats. Poèmes, Art, photos....

Lien :
Poème pour la chatte Minouche.

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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON PLAGES

     C'est une histoire sans paroles. Elle me fait penser au dernier film de Woody Allen, "Whatever works"... 

     Un vieux grincheux (comme moi)  se demande ce qu'il a de commun avec ses contemporains.  Dans les toilettes publiques, ils estiment superflu de tirer la chasse pour évacuer leurs déjections... Quand ils sont cyclistes, ils trouvent naturel de rouler sur les trottoirs, d'ignorer les sens interdits et les feux rouges... 
    Nos mêmes contemporains veulent profiter d'une nature encore sauvage et belle à condition qu'elle soit préservée des agressions...des autres!

    A l'entrée de la plage, quelques panneaux rappellent la fragilité de cette nature et le respect qu'elle mérite.

Vous pouvez juger du résultat de ce rappel civique...

 









Arrivée des envahisseurs...  
A quelques mètres de là, un accès à la plage a été aménagé. Pour qui?









Après le piétinement des oyats, des fleurs et des plantes dunaires, installation avec armes et parasols sur la dune "fragile".





Et maintenant... Cherchez où est la dune?





Là où elle a essayé de résister, on peut voir des petits humains s'employer à la réduire à néant, sous le regard attendri de leurs parents...


Une question naïve?
La commune de Grand-Village at-elle obtenu le pavillon bleu de l'Europe pour cette année?




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Lien: Les plages d'Oléron :

Oléron. Les Plages. Classement alphabétique.  



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Publié le par chriswac
Publié dans : #OLERON
     Au coeur de Grand Village, un ensemble de vieux bâtiments remontés pierre à pierre, rappellent ce qu'était la vie d'une famille de petits cultivateurs oléronnais dans un passé qui n'est pas si lointain.

 

     La maison paysanne est simple et comporte peu d'ouvertures. De ce côté, on peut voir l'escalier qui conduit au grenier. Remarquez la perche qui se dresse contre le mur. C'est le parour qui servait à pendre le poisson afin de le faire sécher au soleil et au vent marin. En vous promenant dans l'île, vous aurez l'occasion de voir sur quelques vieilles maisons, les pierres de maintien.

 




Il n'y a qu'une pièce dans la maison. On l'appelle la thieuzine
(ce qui signifie cuisine en patois charentais).



Une seule fenêtre....



Avec, juste au-dessous, une pierre creusée en son centre par une gorge qui permet l'évacuation des eaux usées de l'évier (  crouéssée ou  lavrasse) installé de manière à recevoir la lumière et à permettre aux femmes de faire la vaisselle tout en épiant ce qui se passe à l'extérieur!

 

Un seau est posé sur l'évier. On y puisait l'eau à l'aide d'une louche de métal, la cassotte.
A côté de l'évier, l'égouttoir (la vaissié
) qui ressemble à un lit d'enfant. 



Le coeur de la pièce est la grande cheminée près de laquelle l'aïeule reste assise, occupée à entretenir le foyer et à réchauffer sa carcasse, tout en jetant un oeil sur les petits, les drôles
comme on les appelle encore aujourd'hui... ce qui ne leur convient pas toujours!





Dans l'âtre, il était d'usage de poser de gros galets de granit, les grisons
qui, les nuits d'hiver réchauffaient les lits glacés. Ils étaient utilisés pour servir de lest aux navires venus chercher le sel avant d'être récupérés par les Oléronnais.

 

A côté de la cheminée, le pothager
, astucieusement conçu pour recevoir dans ses niches les braises qui permettaient de cuisiner et de garder les plats au chaud.



Accrochée aux poutres, la planche permet de maintenir le pain hors de portée des rongeurs et des drôles...



Le lit à quenouilles
(les colonnes supportent le ciel de lit et les tentures) peut paraître court. les Oléronnais n'étaient pas particulièrement petits, mais, comme dans les autres provinces, on avait l'habitude de dormir presque assis, appuyés contre de gros oreillers. On pensait sans doute que la position allongée pouvait porter malheur, évoquant les morts et les gisants.

 

Non loin du lit la coulisse
qui permettait au jeune enfant d'apprendre à marcher. Il était maintenu dans la planche trouée qu'il faisait aller et venir en tricotant de ses petites gambettes.


Bien des objets encore sont exposés dans la thieuzine
. Ils se couvrent de poussière et meurent doucement de n'être plus touchés par des mains vivantes. 

Jouxtant la thieuzine
, vous pourrez visiter le chai puis la forge et le ballet (hangar qui a donné son nom à une coiffe oléronnaise). Vous terminerez par le musée du costume et de la coiffe, plus riche et mieux présenté que celui de Saint-Pierre.

Avant de partir, jetez un regard sur le travail
. C'est là qu'on maintenait les animaux rétifs pour les ferrer en les sanglant et en les soulevant... Je pense à l'origine même du mot travail : tripalium, pieux de bois qui servaient justement à l'immobilisation et éventuellement à la torture! 



Bon! Il est temps de partir!
Un dernier regard à la maison paysanne... Et vivent les vacances!




lien : Plage de Grand Village. La Giraudière.

 

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Publié le par chriswac
Publié dans : #POEMES. AMOUR.





L'amour la mer





J'étais seul sur la plage

Le crabe du soleil 
S'était caché
Dans les failles profondes

La nuit touchait le sable 
Avec ses gants de veuve

On entendait bouger la mer
dans un soyeux frémissement
de douleur 

Elle a léché mes pieds

Elle s'est couchée sur moi
Comme une amante

Elle a posé la bouche
Sur ma bouche

Elle m'a fait boire son absinthe
Son eau verte

Elle a levé ses jupes noires

Elle a ouvert ses longues jambes

Elle a glissé mon sexe
Entre ses lèvres froides

J'ai senti mon plaisir
scintiller dans son ventre
comme une voie lactée
 
J'ai joui d'une jouissance
Jamais connue
Avec les femmes

Et j'ai souri
Lorsque d'un geste vague
Elle m'a fermé les yeux.






Lien : Liens : poèmes d'amour de Christian Wacrenier.

Poème. Fuir. Disparaître.


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