Paris à croquer :
Notre-Dame, l'Arc de Triomphe, la tour Eiffel en chocolat... Tout est possible à Montmartre!
Rue de Steinkerque, sur le chemin qui draine des milliers de touristes, Une boutique-musée invite à la visite...
Larnicol, spécialiste des kouignettes, version miniature du célèbre kouign aman, propose aussi ses chocolats en même temps qu'il expose sous vitrine ses créations artisanales...
Il a été nommé meilleur ouvrier de France et, fort de ce titre prestigieux, s'est lancé dans l'aventure commerciale en installant dans les lieux touristiques des boutiques alléchantes avec ses chocolats en libre service (attirants d'aspect et quelconques de goût!)
Avant de visiter le musée Larnicol, je vous conseillerai si vous voulez manger de bons chocolats, délicats, inventifs, symphoniques d'aller une centaine de mètres plus loin, face au funiculaire et d'entrer chez Christophe Roussel. Une merveille! De quoi damner un saint, de quoi rendre inévitable et voluptueux le péché de gourmandise!
Revenons chez Larnicol où une chimère, descendue des tours de la cathédrale, monte la garde. Il y a fort à parier qu'elle ne saurait cracher de l'huile bouillante sur d'éventuels assaillants.
Notre-Dame protégée des curieux et des gourmands par une vitrine, est orientée vers la rue et les touristes...
Elle est l'œuvre de Jérémy Mazé qui y a consacré 210 heures de travail (un peu moins que les bâtisseurs de la vraie cathédrale!) La maquette est haute de 110cm, longue de140 et large de 51...
A quelques mètres de là, exilé dans un coin, l'Arc de Triomphe fait grise mine (le chocolat en vieillissant change de couleur).
La Marseillaise de Rude...
Un dernier monument, celui qui symbolise Paris et qui faillit être détruit après l'exposition de 1900 tant il faisait hurler les gens de goût (comme plus tard le Musée Pompidou) se dresse comme il peut sur ses pieds friables...
Larnicol n'oublie pas qu'il est breton et donc marin! Il expose des voiliers et un bâtiment célèbre, le Bellérophon.
Peut-être le navire a t-il été choisi pour plaire aux touristes de la perfide Albion puisqu'il infligea de grosses pertes à la flotte française et c'est à son bord que dut aller Napoléon vaincu pour se rendre...
N'oublions pas la Vénus de Milo dont les bras ont déjà été grignotés et qui tente en vain de ressembler à son original de marbre...
Mais... mais... il manque un sacré monument dans ce musée!
Il faut sortir de la boutique et regarder en haut de la rue...
Il est bien là...
Tout en chocolat blanc!