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Montmartre secret

Montmartre secret

Pour les Amoureux de Montmartre sans oublier les voyages lointains, l'île d'Oléron, les chats de tous les jours. Pour les amis inconnus et les poètes.

mes romans et recueils

Publié le par chriswac
Publié dans : #MES ROMANS et RECUEILS




D'un père l'autre    (2ème partie)

Entre deux

La deuxième partie du roman couvre presque trente ans. Elle est courte et ne comprend que trois chapitres.
Le bac en poche, Léo est parti de chez lui. Il est allé aussi loin qu'il a pu pour oublier son enfance. Mais sa haine reste bien ancrée en lui malgré sa vie voyageuse et l'amour qu'il trouvera enfin. Il se mariera avec Faranak, une belle Iranienne avec laquelle il partagera une vie insouciante d'étudiant prolongé...
 Avant de la rencontrer, il est guidé guidé vers sa vie d'homme par Chloé, étudiante comme lui à la fac d'Aix.


Extrait :

Chloé

"...Ce que vécut Léo, ses amours, ses réussites, ses échecs, ses lâchetés, il les consigna dans son journal. Il raconta comment il trichait avec les sentiments. Comment persistait en lui ce besoin d'être aimé et cette incapacité d'aimer. Il exposa sans complaisance ses ambigüités et ses fuites. Il eut avec quelques hommes des amours qui durèrent une saison et puis un jour, il fut choisi par une jeune fille un peu folle qui l'aima dès le premier regard, le dragua, le coucha dans son lit et le fit entrer dans l'amour des femmes. Elle avait jeté son dévolu sur l'étudiant mélancolique qui suivait les mêmes cours de littérature comparée. elle s'était assise à côté de lui, ava
it étalé sur la table en empiétant sur son espace, un gros classeur à spirale, une trousse de cuir rouge, une petite bouteille d'eau minérale, un paquet de chewing-gum, un miroir de poche, la reproduction d'un tableau de Klee, un couteau corse à cran d'arrêt... Elle avait attendu sa réaction. Il avait souri et lui avait demandé si elle avait l'intention d'utiliser son arme. A la fin du cours, elle lui avait proposé d'aller boire un café. D'accord pour gazouiller, avait-il répondu. Il avait reconnu le tableau de Klee, la machine à gazouiller et n'avait pu s'empêcher d'étaler sa science. Qu'importe, Chloé dont il avait lu le nom gravé sur le manche de corne, n'avait qu'une envie : coucher le garçon ténébreux dans son lit. Après le café, elle l'avait invité à monter chez elle. Léo aurait parlé pendant des heures si Chloé qui avait bien compris qu'il fuyait dans le labyrinthe des mots, ne s'était approchée de lui et n'avait posé les lèvres sur sa bouche. Chloé était une grande amoureuse des hommes. Elle sut entraîner celui-là, si peu expérimenté et si peu audacieux, dans les caresses les plus sensuelles et dans la découverte du corps de l'autre. Léo, guidé par elle, connut enfin ce qu'était l'amour partagé, le plaisir donné et reçu dans la même étreinte. Il découvrit la jouissance de la femme. Il comprit qu'il pouvait en être l'artisan. Il en fut si bouleversé qu'il voulut plusieurs fois faire l'amour. Chloé, amusée et ravie avait fini par le calmer en posant les lèvres sur son sexe, comme elle les avait posées sur sa bouche bavarde pour la faire taire. (...)



Lien : D'un père l'autre. La mort du père. 3ème roman (3ème partie)


...
 

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Publié le par chriswac
Publié dans : #MES ROMANS et RECUEILS








Roman : D'un père l'autre.




Avant qu'il ne paraisse en février 2010, je vous présente mon troisième roman. Il se compose de trois parties. La première est celle de l'enfance. Un garçon tue son père. enfin, il rêve de le tuer tant sa haine est forte. Il n' a pas reçu d'amour. Il n'a reçu que du mépris et de la violence. Il raconte son enfance et la mort de sa mère dont il rend son père responsable.

Le roman s'ouvre sur un parricide. Le père est étranglé dans son lit par son fils. Le roman se ferme sur un parricide. Le père, malade et condamné, se laisse étrangler par son fils, dans un acte d'amour partagé. C'est donc l'histoire d'un parcours qui va de la haine à l'amour. Du crime de haine au crime d'amour.

Ière partie : D'un père.

Extrait : les poupées.

" C'est bien souvent que Léo se sent rejeté par ses frères. Il n'en souffre pas vraiment. Il n'aime pas leurs jeux. Les pistolets, les sabres, les ballons de foot le laissent indifférent. Il ne sort jamais de leur boîte à chaussures les petits soldats que son père lui a offerts. Il préfère les poupons de celluloïd qu'il habille et déshabille sans se lasser. il a pour eux une garde-robe complète qu'il a rangée dans un grand tiroir de la commode de bois sombre. les petits pulls de laine tricotée, les pantalons de coton, les bonnets de couleurs vives sont soigneusement pliés par tailles. Sur la droite, les vêtements minuscules destinés aux baigneurs roses, sur la gauche, les plus grandes tailles, celles qui conviennent à Boubou, le géant de la bande, un enfant noir de quarante centimètres. C'est le préféré de Léo qui s'est mis en tête d'organiser un orphelinat dont sa soeur, Lou, est l'infirmière et lui le médecin. Pas question de jouer au papa et à la maman. Léo ne supporte pas l'idée de ressembler à son père, à n'importe quel père. Il recueille les malheureux, les abandonnés, les enfants victimes de parents tortionnaires. David se moque de lui quand il le surprend, dans la chambre de Lou, occupé à parler à des poupées. Son père s'en irrite et accuse sa femme de mal élever ce garçon qui ressemble à une fille. Un jour, alors qu'il cherche Léo pour l'emmener avec ses deux frères à un match de foot de l'équipe locale, il le trouve, assis sur le lit de sa soeur, avec sur les genoux, le poupon noir auquel il fredonne une berceuse. Il se précipite sur lui, arrache le négrillon qu'il saisit par un bras et balance par la fenêtre avec une telle force que le membre détaché lui reste dans la main. Léo bondit à la fenêtre. Il voit, à côté de la bordure de grès du trottoir, Boubou, sur le dos, le bras levé comme pour un appel. Il ferme les yeux quand passe une camionnette. Quand il les rouvre, la petite main est toujours tendue vers le ciel, le corps est aplati et au-dessus de l'écharpe de laine rouge, la tête a explosé, projetant de tous côtés des écailles noires. Léo se précipite sur son père. Il s'acharne contre lui, à coups de pied, à coups de poing. Il ne peut s'arrêter. Il ne le veut pas. Il veut faire reculer cet homme sans coeur. Il veut frapper et frapper encore. Une gifle magistrale, un aller-retour violent l'arrête net, l'envoie en arrière. Il gardera jusqu'au lendemain la trace rouge de la main de son père sur le visage. Mais il n'a pas eu mal. Il n'a rien senti."

...

Lien : D'un père l'autre. La mort du père. 3ème roman (2ème partie)

 

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Publié le par chriswac
Publié dans : #MES ROMANS et RECUEILS
Il a été publié en décembre 2008. Il raconte une histoire en grande partie auto biographique, une histoire que je portais depuis plus de vingt ans sans pouvoir la dire. C'est l'histoire d'un amour et d'une trahison. Une histoire banale au fond, comme en connaissent bien des terriens. 

 

Comme il ne m'était pas possible de la raconter à la première personne, j'ai demandé à mon chat, mon petit compagnon de ces années tragiques de prendre la plume... C'est donc lui le témoin de la catastrophe, lui qui porte un jugement juste sur les êtres. 



Le voilà au Liban, sur la terrasse. Tout ce qu'il raconte, ma chienne massacrée, les cigognes dégommées comme au casse-pipe, son incursion dans une famille intégriste qui a voulu le tuer... tout cela est vrai.



Sur cette photo il est en Bulgarie. J'aurais dû le garder avec moi et ne pas le confier à l'être que je croyais digne d'amour et de confiance.
Il est mort de mon histoire, à cause de mon aveuglement. Je l'ai tenu contre moi quand l'aiguille a transpercé sa veine.
Après, c'est toujours lui qui raconte... Un chat ne meurt jamais tout à fait... Il me voit rentrer chez moi, il me voit aligner les somnifères et les avaler un à un, à grandes rasades de whisky...
Quand je l'entends à ma porte, il fait tout pour me dissuader de le suivre. Il sait qu'il habite de l'autre côté, chez les morts et que si je le rejoins, c'est que je serai mort à mon tour. Je ne peux résister, je le suis, je le saisis, nous ronronnons tous les deux, bien loin de la réalité blessée. Nous nous retrouvons tous les deux dans notre jardin volé. Morts mais libres!



Evidemment je n'ai pas réussi mon suicide. Il a dû prévenir avec ses pouvoirs de chat, mon amie, devenue ma femme, de forcer ma porte et d'appeler le SAMU.
Je ne l'ai jamais oublié. 20 ans après, c'est à lui que je dois d'avoir pu écrire ce roman. C'est à lui que je dois de m'être libéré. 
J'ai écrit des poèmes pour lui. Je le retrouverai, je le sais. Il m'attend sans impatience.

Lien :
 poèmes pour mon chat. Mort.  

lien : les chats. Poèmes, photos, histoires.


 

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Publié le par chriswac
Publié dans : #MES ROMANS et RECUEILS

Voilà... Ils sont sur papier mes deux amoureux montmartrois. Ils m'ont échappé et vivent désormais d'éventuelles rencontres avec d'éventuels lecteurs. le début du livre pourra décontenancer, voire choquer. C'est une sorte de provocation. Je désirais suivre la piste d'un roman érotique, ne pas parler de choses sérieuses après Chat Gris dont l'écriture m'avait secoué. Je voulais écrire l'histoire d'un nain montmartrois pourvu d'un sexe respectable. Le roman devait s'appeler pour s'afficher sans ambiguïté Le Nain Grosse Bite! Et puis très vite, le nain a grandi jusqu'au mètre soixante-quatre et il a été confronté à la mort. Mort d'un frère, mort de la mère de celle qu'il aime, mort d'un chat, mort de Monique Morelli, la chanteuse qu'il admire, mort de la mémoire de son père...Toutes ces morts qui griffent nos vies pour les faire saigner et perdre peu à peu force et désir. Mais Nino est amoureux. Amoureux des jeux sexuels certes mais surtout de celle qu'il a rencontrée un jour d'affluence dans le métro et qui porte un nom de flamme : Lucie. Il va essayer de la ramener dans la réalité après la mort de sa mère qui l'a vidée de toute volonté de vivre. Tout se dénouera un vendredi soir, jour de shabbat, jour de lecture du Cantique des Cantiques, le plus beau des poèmes d'amour jamais écrit. Même si la mort finit toujours par gagner, tant qu'on est amoureux, on la tient à distance

.
Aujourd'hui j'ai pris quelques photos des lieux où se déroule l'aventure.
Gravir les escaliers de la rue Paul Albert a toujours fait bander Nino. Les autres escaliers de la Butte ne lui font aucun effet mais ceux-là, allez comprendre pourquoi, provoquent dès la troisième marche une érection incontrôlable qui fait cogner sa queue conte la toile rêche du jeans...

...Quand il avait emménagé dans cette rue de Montmartre qu'il avait choisie parce qu'elle grimpait vers le ciel avec ses immeubles de guingois qui s'appuyaient les uns sur les autres  et faisaient dangereusement tanguer les plus faibles...
...Il ignorait que la maison voisine était celle de Morelli...


...Nino ne répondit pas; il l'entraîna vers le lit et n'écarta pas Raymond qui, comprenant qu'il en avait l'autorisation, sauta sur l'oreiller. Nino et Lucie firent l'amour avec tant de tendresse que le chien en reçut des caresses sur tout le corps.


B
on vent à mes deux amoureux!

interview www.sacremontmartre.fr

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