Il y a sur notre terre quelques miracles qui font croire au ciel.
Les ailes des papillons, les yeux des enfants, la démarche des chats...
Il y a, perdues dans l'Océan, dans des bleus qu'on n'a jamais rêvés, les îles des Maldives.
L'eau y est si transparente que sans masque ni tuba, vous voyez danser les poissons.
Celui-ci est aussi musicien puisqu'il se nomme "poisson flute"!
Les photos ne sont qu'un reflet de la splendeur de cette nature qui a besoin de nos yeux pour donner sa mesure.
Malgré tout, je vous en propose quelques-unes, sans commentaires inutiles, comme une invitation vers ce pays menacé, n'en déplaise à Allègre...
Ce pays fragile où le ciel et la mer font l'amour avec les îles et leurs habitants.
Medhufushi (Atoll de Mulaku) Meemu.
L'atoll a la forme d'un trapèze. Il abrite plusieurs îles de pêcheurs (à peu près 6000 habitants)
Vers la passe qui communique avec l'océan, il est fréquent de rencontrer des dauphins.
L'île de Maraweli. le village de pêcheurs et sa mosquée.
Baudelaire pensait aux pays du Nord en écrivant son Invitation au voyage...
Et pourtant, c'est à ce pays où le temps s'immobilise que me font penser les premiers vers du poème : Mon enfant, ma soeur...Songe à la douceur...D'aller là-bas vivre ensemble...Aimer à loisir...Aimer et mourir...Au pays qui te ressemble...
Lien : Les Maldives. Le héron.